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dérogé à la règle du fiasco.
Fort heureusement qu’il y a l’athlétisme où,
en dépit de prestations en demi-teinte de ses
pratiquants, quelques grands noms sont toujours là pour sauver les meubles. Il était donc évident
d’accorder les plus hautes marches de podium
à Hasna Benhassi et Jawad Gharib qui ont évité
au contingent national la rentrée bredouille
des Jeux olympiques d’été de Pékin.
Des Olympiades où la désillusion a été totale, faite pour rappeler à l’ordre tous les responsables marocains qui, de tout temps, ont trompé le public, en faisant d’un petit résultat un grand exploit.
Avec 114.000 licenciés, toutes disciplines
confondues, sans omettre l’astuce de certaines
fédérations qui prennent les dirigeants et encadrants pour pratiquants afin d’augmenter le nombre de leurs licenciés, il faut dire que l’on est bien loin du compte. Ou plus explicitement à des années-lumière
de la pratique du sport de haut niveau, surtout
lorsqu’on sait que du côté de l’Hexagone, il y a plus de 14 millions de licenciés-pratiquants.
Devant un tel gâchis et des ratages en continu
et en tout genre, l’année 2008 a connu la réaction des députés qui se sont rappelé que le sport n’est pas un jeu d’enfant mais fait partie du champ de leurs
compétences. Mais il y a eu surtout les Assises nationales du sport, évènement que certains
dirigeants prennent pour une rencontre peinarde
de deux jours, aux frais du contribuable, où il est question de faire un énième diagnostic et de dégager des recommandations qui resteront sans doute
lettre morte.
Sauf que ces responsables, s’accrochant à leur fauteuil douillet, ont vite fait de déchanter. La Lettre Royale a été des plus claires, se voulant comme une feuille de route destinée non pas à relancer, mais à sauver le sport national qui en a trop souffert après de longues années de mauvaise gestion.
2009 sera-t-elle l’année du réel décollage du sport marocain ? Attendons pour voir, même si toutes les prémices du lendemain enchanteur ne pointent
pas à l’horizon.