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“La présence d’agents terroristes et leur utilisation d’armes à feu et d’explosifs était tangible dans les émeutes de samedi (dans les quartiers) d’Enqelab et d’Azadi, de sorte que malheureusement, dans les troubles qui ont fini en émeutes, dix personnes sont mortes et plus de cent ont été blessées”, a dit la télévision, sans citer de sources.
Le chef-adjoint de la police iranienne Ahmad Reza Radan, a affirmé ensuite à la télévision “selon les consignes, les forces de l’ordre n’ont utilisé aucune arme à feu pour disperser les émeutiers”.
Il a mis en cause des “voyous et agents de l’OPMI (l’organisation des Moudjahidine du peuple) infiltrés” parmi les manifestants.
La télévision d’Etat avait auparavant annoncé, puis démenti, que plusieurs civils étaient morts dans l’incendie d’une mosquée au cours des manifestations de l’opposition samedi à Téhéran. Elle a expliqué que personne n’y avait été tué, contrairement à ce qu’elle avait d’abord rapporté.
Par ailleurs, Téhéran a de nouveau visé la Grande-Bretagne dimanche, l’accusant d’avoir comploté depuis plus de deux ans contre le scrutin présidentiel du 12 juin, dont la légitimité est contestée en Iran.
“La Grande-Bretagne a comploté contre l’élection présidentielle depuis plus de deux ans”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, lors d’une rencontre avec des diplomates étrangers, cité par la chaîne officielle satellitaire de langue anglaise, Press TV.
“Nous avons observé un afflux (de Grande-Bretagne) avant les élections”, a-t-il avancé, évoquant la présence d’”+éléments+ liés aux services secrets britanniques”.
La Grande-Bretagne “voulait que personne n’aille voter. C’était la ligne des médias britanniques”, a-t-il ajouté.
Depuis l’annonce de la large réélection de l’utraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, les autorités iraniennes sont confrontées à des protestations quasi-quotidiennes de partisans des candidats défaits, qui crient à la fraude.
Vendredi, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei s’en était déjà pris à Londres.
“Les diplomates de plusieurs pays occidentaux qui nous parlaient jusqu’ici avec un langage diplomatique ont montré leur vrai visage, en premier lieu le gouvernement britannique”, avait clamé le guide suprême, alors que la foule criait “A bas la Grande-Bretagne”.
Londres a convoqué le chargé d’affaires iranien et qualifié les propos d’Ali Khamenei d’”inacceptables”.