A quelques jours d'intervalle, Mourinho s'est montré tour à tour cassant puis conciliant et encourageant avec l'international français de 22 ans.
Le 15 septembre, pour expliquer la présence de Benzema sur le banc toute la durée du match contre l'Ajax Amsterdam (2-0), le nouveau chef du vestiaire "merengue" en avait appelé à l'intelligence de l'attaquant français.
"J'espère que Karim est intelligent. J'espère qu'il comprend et qu'il saura ce qu'il faut faire pour jouer", avait alors affirmé Mourinho.
"Depuis le banc de touche, on voit très bien le match, les changements de position...", avait-il ajouté, reprochant au Français de ne pas suffisamment s'impliquer tactiquement, surtout en ce qui concerne le pressing.
"Karim est un garçon intelligent, tôt ou tard il comprendra", avait conclu "Mou" dans une déclaration rapportée par l'AFP.
Changement de ton vendredi, l'entraîneur portugais assurant que Benzema était sur "la bonne voie" et qu'il faisait "preuve d'une très grande motivation".
"Il le mérite". "J'ai beaucoup plus confiance en lui qu'il y a deux mois. Maintenant, c'est à moi de lui donner plus de possibilités pour qu'il soit heureux. Il le mérite", poursuivait Mourinho, promettant ainsi plus de temps de jeu à Benzema, le plus souvent remplaçant avec le Real depuis le coup d'envoi de la saison.
Il faut croire qu'en à peine plus d'une semaine, Benzema a fini par comprendre certaines des demandes de son nouveau coach, exigeant et excellent communicant.
Pour ne pas faire les choses à moitié, l'ancien chouchou de Lyon a marqué, en fin de match contre l'Espanyol Barcelone (87e), le 21 septembre (3-0).
"Je suis content. Je vais travailler pour beaucoup jouer", soulignait, en espagnol, l'attaquant français après la rencontre. "Je me sens bien", assurait-il.
Pour l'instant, le temps de jeu du N.9 du Real, excellent avec la France en Bosnie (2-0), a été des plus réduits: 158 minutes jouées en cinq journées de Liga et pas une minute en Ligue des champions.