-
Les étudiants en médecine ne sont pas près de lâcher prise
-
Réquisitoire retentissant de Omar Hilale contre la politique déstabilisatrice du régime algérien dans la région du Sahel
-
Le ministère répond aux revendications des étudiants en médecine pour rétablir la normalité académique
-
SM le Roi félicite le Président chinois à l’occasion de la fête nationale de son pays
-
Synthèse du rapport annuel du CSEFRS: Bilan et perspectives de l’action du Conseil en 2023
L’on sait que la position ferme de l’USFP prise en 2011 et confirmée à l’unanimité lors du 9ème Congrès et qui consiste à ne pas prendre part à un gouvernement présidé par le PJD. Pourtant, ce dernier courtise d’autres partis de l’opposition pour suppléer le Parti de l’Istiqlal (PI) au cas où ce dernier se retirerait définitivement de la coalition gouvernementale.
Selon «Al Alam», journal du PI, le PJD aurait engagé des tractations avec le Parti authenticité et modernité (PAM) qui a été, depuis sa constitution, dans la ligne de mire des leaders du PJD y compris le chef du gouvernement lui-même. «Un dirigeant du PAM qui a requis l’anonymat a confirmé à Al Alam qu’un membre dirigeant du PJD a contacté le président du PAM (Mustapha Bakouri) pour sonder la position de son parti sur une éventuelle participation à une nouvelle coalition gouvernementale après la sortie du PI. Le même dirigeant a affirmé que Bakouri lui a répondu que la question sera tranchée par les instances dirigeantes du parti», précise l’organe de l’Istiqlal. «Libé» a contacté, en vain, plusieurs dirigeants du PAM pour confirmer ou infirmer cette information relayée par la presse.
A en croire celle-ci, le PJD ne courtiserait pas le seul PAM, mais tente également de séduire les dirigeants du RNI.
Selon une source proche de ce parti contactée par «Libé», la majorité au sein du RNI serait favorable à une éventuelle participation à la coalition gouvernementale. « Jusqu’à maintenant, rien n’est officiel. Certes il y a des tractations entre des dirigeants du PJD et du RNI au niveau du Parlement, mais je vous confirme qu’il n’y a pas eu de rencontre entre les dirigeants du PJD et Salaheddine Mezouar ou Talbi Alami».
Néanmoins, d’éminents dirigeants au sein du RNI dont Talbi Alami s’opposent ardemment à toute participation à une coalition gouvernementale sous la direction du PJD, précise la source de «Libé».
Il y a quelques jours, le président du RNI avait coupé court à toutes les rumeurs faisant part de la possible intégration du RNI à la future coalition gouvernementale, même s’il a reconnu qu’un courant au sein de son parti restait ouvert à une proposition de participation. Mezouar a mis, cependant, un bémol en disant que les instances dirigeantes du parti auront le dernier mot. Certains dirigeants du RNI qui s’opposent à toute alliance avec le PJD, évoquent le traitement dont a fait l’objet le président de leur parti lors de la campagne électorale de 2011 de la part du patron du PJD, Abdelilah Benkirane, et même après, en rappelant que le parti islamiste et son patron ont accusé Mezouar d’avoir falsifié des données de la loi de Finances et d’avoir été trempé dans une affaire de primes lorsqu’il était ministre des Finances.
A noter que le RNI compte 54 députés et le PAM 47 membres à la Chambre des représentants, alors que le groupe parlementaire du PI se compose de 60 élus.