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M. Benhima qui s’est invité à l’Hémicycle pour présenter les dernières nouveautés relatives à la situation financière et économique de sa compagnie, a souligné que ce résultat constitue la meilleure performance enregistrée dans l’histoire de la RAM. Etant donné que le résultat d’exploitation pour le compte de 2011 avait été négatif en atteignant -499 MDH, ce qui veut dire que la RAM a enregistré une plus-value de 1,2 milliard de dirhams (MMDH). Et d’ajouter que «le résultat courant a augmenté de 598 MDH, ce qui constitue un record par rapport aux exercices précédents».
Le PDG de la RAM n’a pas manqué de signaler que ces résultats relatifs à l’exploitation n’incluent pas les recettes des opérations entreprises par la RAM dans le cadre de la politique d’abandon des activités non stratégiques. Et ce du fait que les résultats de la cession des parts de la compagnie dans ces filiales ont été comptabilisés sur le compte du résultat non courant, afin d’exploiter ces ressources dans l’accompagnement des opérations exceptionnelles programmées dans le contrat-programme tels que les départs volontaires. Ces charges ont été enregistrées sur le compte des dépenses non courantes.
Il est à souligner que le chiffre d’affaires (CA) de la firme a connu une augmentation de 7% en se situant à environ 13,9 MMDH. Une performance tirée essentiellement par l’augmentation de 8,7% du CA transport des voyageurs, qui s’accapare la part du lion avec plus de 12,8 MMDH. Et ce malgré la baisse de 5% du nombre des voyageurs, qui a résulté de la mauvaise conjoncture.
Tous ces éléments confirment la réussite de l’opération de restructuration de la compagnie. Un succès qui paraît notoire à travers la minimisation des coûts de production, qui a permis un développement des indicateurs de gestion reflété par l’amélioration de 40% de la valeur ajoutée et de 52% du résultat financier.
En parallèle, ledit plan de restructuration a permis d’augmenter le volume de l’investissement de la compagnie de 556 MDH en 2011 à 1,5 MMDH en 2012. Par ailleurs, le résultat net a enregistré une amélioration de 1,1 MMDH par rapport à 2011 et de 817 MDH par rapport aux objectifs du CP.
Le PDG de la RAM a, par ailleurs, dévoilé que les engagements de l’Etat découlant du CP n’ont pas encore été exécutés. Il a, également, dénoncé le cadre fiscal imposé à sa compagnie en considérant que «c’est la seule société au monde à laquelle l’Etat impose des impôts sur les achats d’avions et de pièces de rechange», ce qui impacte sa compétitivité face à des compagnies qui bénéficient d’exonération. Dans ce sillage, il a dénoncé le retard accusé dans la récupération des arriérés de la TVA qui se sont cumulés pendant des années dans les comptes du Trésor, atteignant 1,4 MMDH.
Certes le management de l’actuel PDG de la RAM a été un petit peu contesté pendant les premiers mois de son arrivée à la tête de cette compagnie, mais les résultats actuels prouvent qu’il a un profil d’un véritable cost killer.