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L’étude susmentionnée a ainsi démontré que pour dégager une dynamique sous-jacente et déduire des prévisions plus crédibles, des travaux sur la dessaisonalisation des indicateurs en matière d’analyse de conjoncture sont de rigueur.
Il a été ainsi indiqué que ces effets saisonniers sont les fluctuations infra-annuelles (mensuelles, trimestrielles) qui se répètent plus ou moins régulièrement d’année en année. Ils résultent des effets combinés des événements liés au climat, des décisions institutionnelles ou des modes de fonctionnement qui se reproduisent avec une certaine régularité au cours de l’année. Les effets de calendrier sont, quant à eux, liés à la composition du calendrier. Ils comprennent les effets de jours ouvrables associés au nombre de jours de semaine contenus dans un mois, les effets des congés à occurrence variable associés aux congés à date non fixe. La spécificité du Maroc réside dans le fait de l’utilisation simultanée du calendrier grégorien adopté comme outil de travail dans les administrations et dans le monde des affaires et celle du calendrier hégirien auquel on se réfère notamment pour les événements religieux. Ce qui ne manque pas de complexité. Ces effets sont loin d’être négligeables puisqu’ils peuvent de ce fait avoir un impact sur les activités économiques. L’étude illustre cette situation en prenant l’exemple du secteur du ciment dont les ventes ont enregistré une baisse de 10,2 % en janvier 2006 alors que les autres mois de l’année signalaient une hausse soutenue. Il s’est avéré que cette régression des ventes est liée au fait que l’Aid Al Adha a coincidé avec le mois de janvier. Sinon les ventes auraient même subi une augmentation de l’ordre de 1,6%. L’étude évoque d’autres exemples allant dans le même sens. Ainsi, l’avènement du Ramadan s’accompagne d’un différentiel positif de 0,8% au niveau des prix alimentaires, de 4,9% et 4,1% respectivement pour les importations des produits alimentaires et des biens de consommation.
Par ailleurs, l’étude a apporté d’autres informations sur certaines fluctuations qui influent sur l’activité économique. On apprend ainsi que les Marocains travaillaient plus durant le deuxième et quatrième trimestres de l’année et beaucoup moins au premier. Il est indiqué également que ce sont les mois de février (moins de jours) et de novembre (nombre élevé de jours fériés) qui enregistrent le moins d’activité.