Barthez, Drogba, Lemyaghri, Zaki et Fassi Fihri, quel rapport ? : La grosse déconvenue du WAC en Coupe arabe

C’est bien dommage. Les Rouges étaient si prêts de la victoire finale. A Rhadès, ils ont sorti une meilleure prestation qu’à Casablanca où ils avaient essuyé la défaite face à cette Espérance tunisienne mieux rodée et surtout mieux préparée pour supporter la pression due à ce genre de situation. Pour gagner une finale, il ne suffit pas d’être à point physiquement, le mental compte pour beaucoup jusqu’à être déterminant. Plus que le ratage d’un sacre (si petit soit-il), ce qui est encore plus affligeant et plus déplorable, c’est le comportement indigne et irresponsable de certains joueurs portant, hélas, les couleurs du grand Wydad. Les Tunisiens sont connus pour posséder l’art de mettre trop de pression sur l’adversaire et sur l’arbitre, quitte à faire fi des bases élémentaires du fair-play et de toute éthique. Jeudi, sur la pelouse du stade chaudron de Rhadès, le Wydad avait à faire valoir son football et son esprit de combativité. On avait tout loisir d’y croire surtout après une première mi-temps, quoique laborieuse, durant laquelle ils avaient réussi à limiter les dégâts en forçant leurs vis-à-vis à un nul blanc. L’espoir était d’autant plus permis qu’en seconde période, ils allaient être les premiers à la marque après une transformation impériale d’un penalty par le très bon Rafik Abdessamad. Les Tunisois, eux, avaient raté le leur. Jusque-là, on devait avoir toutes les raisons d’apprécier l’arbitrage. Sauf qu’il y aura un troisième penalty de sifflé. Trop dur à supporter, à accepter, certes. Mais que l’on se donne la peine de revoir cette malheureuse action où le trop fougueux défenseur de manière stupide a sauté, dans les airs dans une bien maladroite prise de kung-fu, ou de quelque chose d’autre, réussissant le triste exploit d’exécuter une manchette de volley-ball et d’« exécuter », pratiquement un attaquant tunisien. Il y avait double penalty. Tout laisse croire que l’ex-international et toujours «pro» avait bondi, sur son sujet, les yeux fermés. Le nul n’arrangeait pas trop les Rouges, mais sans entamer en rien leur dignité. Pour cela, il y en avait d’autres, comme s’ils étaient « payés » pour le faire. A l’image de ce Nadir Lemyaghri dont on était fier jusqu’ici. Il avait sorti une partie exceptionnelle, prouvant qu’il méritait amplement sa place en équipe nationale. Mais quelle mouche a dû le piquer pour qu’il pique une course folle de plus de quarante mètres, soucieux, sans doute de faire apprécier ses piètres talents de boxeur-agresseur ? Dans une aussi ridicule et détestable ambiance, le foot a vite fait de prendre des allures de pugilat démontrant que les uns et les autres n’avaient rien à avoir avec le football tel qu’il est pratiqué par des professionnels authentiques et qui le sont jusqu’au tréfonds de leurs âmes. Chelsea-Barcelone, un contexte beaucoup plus important. D’un tout autre niveau. L’arbitre était loin d’être performant. Mais pour le lui avoir trop reproché en se donnant en spectacle à la fin du match, le pourtant célébrissime Didier Drogba, s’est fait réprimander par son propre club qui envisage même de se passer de ses services pour la saison à venir. Rappelons le piètre cas du Français Barthez qui avait craché sur l’arbitre marocain Achiri, contre le même WAC. L’O.M, son club, lui a infligé six longs mois de suspension, alors qu’il s’agissait d‘un match amical, ce qui lui a d’ailleurs coûté sa place de titulaire chez le Onze tricolore. Nadir Myaghri a sali non seulement l’image du club mythique mais aussi celle de tout un pays. Quelle serait alors la réaction d’un WAC que l’on veut voir grandir jusqu’à snober cette petite manifestation dite Champion’s league arabe qui n’est même pas reconnue par la FIFA? Ou de cette nouvelle FRMF, version Ali Fassi Fihri? Ou encore celle du staff technique du Onze national Lemerre et Fathi? Et Zaki Baddou, dans tout ça? Il doit bien être dépassé par les événements, lui qui ne reconnaît pas le rôle de la préparation mentale et qui confond un préparateur psychologique et l’asile psychiatrique « Berrechid », comme il l’a appelé. o Ça ne pouvait pas rater ! Baddou Zaki, a estimé que le mauvais arbitrage de l’émirati Ali Hamad Badaoui a entaché la finale retour de la Ligue des champions arabes de football. Zaki a déclaré à la MAP que “l’arbitre était incontestablement la vedette du match”. Le porte-parole du Wydad, Mohamed Batouli, a de son côté estimé que l’arbitre a ternis sa réputation avant d’écorner celles de l’arbitrage arabe et de l’Union arabe. Revenant sur les raisons ayant contraint le Wydad à boycotter la cérémonie de remise des médailles, Batouli a expliqué que les “joueurs ne bénéficiaient d’aucune protection sur le terrain”.