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Au 17ème jour de son opération la plus meurtrière depuis 1967 contre les Palestiniens, Tsahal a, en effet, envoyé hier des réservistes, absents des combats jusqu’à présent, en renforts dans le territoire administré par le Hamas.
Cette décision alimente l’hypothèse de l’imminence d’une troisième phase dans les affrontements, avec une poussée des forces israéliennes à l’intérieur de Gaza-ville et dans les autres zones urbaines, après une semaine de pilonnage aérien à partir du 27 décembre suivie, depuis le 3 janvier, d’une incursion terrestre soutenue par les blindés.
Mais face à cette furie meurtrière, une lueur d’espoir commence à pointer à l’horizon.
Pour la première fois, des responsables israéliens parlent désormais de la fin proche des opérations militaires.
«Israël se rapproche de ses objectifs, mais plus de patience et de détermination sont nécessaires pour y parvenir afin de changer la situation en matière de sécurité dans le sud et pour que ses citoyens vivent en sécurité pendant longtemps», a déclaré Ehud Olmert, Premier ministre israélien, au début de la réunion de son cabinet.
Quant au vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, il a indiqué : «Nous sommes proches de l’arrêt des actions terrestres et de l’ensemble des opérations d’une manière générale.
La décision du Conseil de sécurité ne nous donne plus tellement de marge de manœuvre».
Ce dernier a ajouté que son armée a atteint ses objectifs. L’offensive «nous a permis d’atteindre des objectifs dont personne n’aurait pu rêver il y a quinze jours».
Concernant les coups portés au Hamas, «ils n’en ont pas encore conscience. Ils comprendront quand ils sortiront de leur cachette. La décision du Conseil de sécurité ne nous a pas lié les mains», a ajouté M. Vilnaï, selon les propos transmis par plusieurs agences de presse. L’affirmation est contredite par le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, qui a récusé la réussite des opérations israéliennes. «Je peux dire en toute confiance que, sur le plan militaire, l’ennemi a complètement échoué, il n’a atteint aucun de ses objectifs», a-t-il déclaré samedi soir à partir de Damas. «L’ennemi a échoué en commettant un véritable holocauste sur le sol de Gaza», a-t-il encore asséné.
Pour sa part, Barack Obama, président élu des Etats-Unis, qui s’est tu durant cette «opération» pour ne pas gêner George W. Bush, est sorti, enfin, de son mutisme.
Il a promis de mettre en place une équipe qui s’engagera «immédiatement» après son investiture le 20 janvier prochain dans le processus de paix au Proche-Orient.
«Dans son ensemble», précise-t-il ajoutant que «cette équipe s’adressera à toutes les parties prenantes et travaillera à mettre sur pied une approche stratégique qui garantisse que les Israéliens et les Palestiniens puissent satisfaire leurs aspirations».