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D’après Bank Al-Maghrib (BAM), le climat général des affaires est considéré globalement «normal» au cours du premier trimestre 2013, avec un solde d'opinion de 71%. La Banque centrale précise que dans les industries chimiques et para-chimiques qui étaient les plus touchées par la morosité du climat des affaires, cette progression a été de l’ordre de 77% contre 54% dans les industries métalliques et métallurgiques.
Malgré cette progression, les conditions de financement bancaire ne sont pas encore propices pour le relancement de l’investissement dans le secteur industriel.
La même source souligne que les dépenses d’investissement au cours du premier trimestre auraient stagné, selon 46% des industriels et baissé pour 37% d’entre eux.
Une stagnation qui a plus touché les industries « agroalimentaires » et « textile et cuir », dont les entreprises ayant déclaré une stagnation de l’investissement sont plus nombreuses avec des parts respectives de 63% et 64%.
Pourtant, la majorité des patrons des industries chimiques et para-chimiques déclarent une baisse des investissements.
Pour ce qui est des perspectives, 37% des industriels estiment une amélioration des investissements et 49% une stagnation dans les trois prochains mois. Au niveau des industries chimiques et para-chimiques, 46% des sondés anticipent une augmentation des dépenses au titre de l’investissement sachant qu’ils étaient seulement de 14% durant le dernier trimestre.
Vu l’insuffisance des crédits sur le marché bancaire, 85% des industriels envisagent de recourir à l’autofinancement.
En ce qui concerne l’accès au financement bancaire au cours du premier trimestre 2013, 55% des industriels le jugent normal et 40% difficile. Ces proportions sont respectivement de 74% et 26% dans les industries textiles, alors qu’au niveau des branches «électriques et électroniques» et «agroalimentaires», plus de 90% des industriels qualifient l’accès au financement bancaire de normal. Les entreprises enquêtées indiquent qu’au cours du premier trimestre de l’année, le coût du financement bancaire n’a pas subi de changements. Toutefois, elles sont 45% dans les industries métalliques et métallurgiques à déclarer une hausse du coût du crédit. Pour le prochain trimestre, 79% des industriels s'attendent aussi à un climat d'affaires «normal», selon les résultats trimestriels de l'enquête mensuelle de conjoncture réalisée par la Banque centrale.
En ce qui concerne l'approvisionnement, 67% des entreprises ont estimé que les conditions d'approvisionnement auraient été normales durant le premier trimestre de l'année et 31% les jugent plutôt faciles.
Au niveau des industries chimiques et para-chimiques, 40% des industriels estiment que ces conditions étaient «faciles» et 59% «normales».
Quant aux stocks des matières premières détenus par les entreprises, ils seraient restés à leur niveau normal selon 81% des industriels, relève l'enquête qui précise que cette proportion est supérieure à 79% dans toutes les branches d'activité, à l'exception de celle des industries mécaniques et métallurgiques où 51% des enquêtés qualifient le niveau des stocks de "normal".
Selon le sondage, l'effectif global des employés n'aurait pas connu de changement durant le premier trimestre de 2013. En effet, dans les industries agroalimentaires, 96% des enquêtés ont déclaré que les effectifs employés n'ont pas changé, tandis que dans les autres branches, ce pourcentage se situe autour de 80%. Pour les trois prochains mois, 87% des industriels s'attendent à ce que les effectifs employés restent inchangés, explique la même source.
Par ailleurs, le climat social a été qualifié par 91% des entreprises enquêtées de «calme» au cours du premier trimestre et anticipent le maintien du même climat durant les trois prochains mois.