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Ces attentats viennent souligner les difficultés des autorités irakiennes à maîtriser la sécurité du pays à mesure que les forces américaines réduisent leur présence et se rapprochent les élections générales de 2010.
Les déflagrations les plus meurtrières se sont produites à Kahzna, un village à majorité chiite à l'est de Mossoul. Au moins 23 personnes membres de la communauté ethnique des Chabaks de confession chiite ont été tuées et 128 autres blessées dans l'explosion de deux camions piégés. Les deux camions ont explosé quasi-simultanément et à moins de 500 mètres de distance vers 5h00 locales. Ces attentats n'ont pas été revendiqués mais portent la marque d'Al-Qaïda en Irak et d'autres groupes insurgés sunnites encore très actifs à Mossoul et sa région. Vendredi, à Rachidiyah, près de Mossoul, un kamikaze a fait exploser son camion piégé devant une mosquée fréquentée par la communauté chiite turkmène, faisant au moins 44 morts et des dizaines de blessés.
A Bagdad, au moins 17 personnes ont été tuées et 80 autres blessées dans l'explosion de bombes dans trois quartiers différents de la capitale irakienne.
Vers 5h50 locales, une première bombe dissimulée dans une poubelle a explosé près d'un groupe de journaliers du bâtiment buvant du thé en attendant l'heure d'embauche dans le quartier religieusement mixte d'Amil, faisant au moins sept morts et 46 blessés. Environ dix minutes plus tard, une voiture piégée a également visé d'autres ouvriers dans l'ouest de la capitale, tuant au moins dix personnes et en blessant 35 autres.
Peu avant 7h00, trois engins ont explosé dans le quartier à majorité sunnite d'Azamiyah, blessant un membre d'une organisation paramilitaire pro-gouvernementale.
Malgré une baisse relative de la violence au cours des deux dernières années, l'armée américaine avait souligné la fragilité de la situation, appelant à retenue, notamment au sein de la communauté chiite, pour empêcher toutes représailles qui ont failli déchirer le pays en 2006. Les récents attentats viennent également soulever la question de la capacité des forces de sécurité irakiennes à contenir les violences alors que les troupes américaines cèdent progressivement leurs responsabilités dans le cadre d'un plan de retrait de tous les soldats américains d'Irak d'ici la fin 2011.
Le 9 juillet, 56 personnes avaient été tuées dans une série d'attentats dans le nord du pays, essentiellement dans la ville turkmène de Tal Afar et à Bagdad, soit la journée la plus sanglante depuis que l'armée américaine y a reconfié la sécurité aux forces irakiennes.