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L’enquête est très difficile, car on affronte une situation hors du commun. L’épidémie est exceptionnelle par son ampleur, par le profil des personnes touchées, très majoritairement des femmes, et peu d’enfants et par la pathogénicité, l’agressivité en quelque sorte, de la bactérie. Or dans les toxi-infections alimentaires collectives, le coupable peut être quelquefois facile à trouver: charcuterie en conserve, repas de mariage, etc.
La situation actuelle est autrement plus complexe, car la cause de l’épidémie ouvre de nombreuses pistes de recherche. Il n’y a pas un aliment suspect mais plusieurs : concombres, tomates, salades, graines germées, qui sont souvent consommés mélangés à d’autres aliments. Tout se passe comme si le suspect était fondu dans la masse.
A la suite des accusations infondées sur les concombres espagnols, la polémique monte. La Commission européenne se dit prête à réfléchir à une réforme de son mécanisme d’alerte alimentaire. L’enquête menée en Allemagne aurait-elle été mal conduite ?
Les responsables de la veille sanitaire en Allemagne ont immédiatement lancé une enquête minutieuse auprès des personnes contaminées. Ils ont cherché à connaître quels aliments à raison de cinq à dix par jour ces malades avaient consommés lors des dix jours avant l’apparition des symptômes.
Ils ont ensuite approfondi ces données en suivant particulièrement un échantillon de population et en comparant les malades à des sujets indemnes. Ce sont ces enquêtes qui permettent normalement de mettre en évidence l’aliment suspect. Dans le cas de la bactérie E. coli, elles n’ont pas encore permis d’aller plus loin.