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Citant des sources sûres, «Algeria Times» précise mardi qu'à l'issue de ce ralliement, une série de réunions ont été tenues à Tindouf et à Alger en présence d'influents dirigeants militaires et des investigations ont été ouvertes pour élucider les circonstances de la défection de Ould Souilem.
Parmi les dirigeants concernés par ces mesures, figurent, selon les mêmes sources, Mohamed Yeslem Bissat, « ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de l'Afrique», au sein de la pseudo-RASD, et Bachir Mustapha Sayed, ainsi que d'autres cadres importants du polisario, soupçonnés de préparer leur retour au Maroc via la Mauritanie.
Ces hauts cadres, actuellement incarcérés dans des casernes militaires algériennes à Tindouf, sont soumis à des interrogatoires supervisés par des membres importants des services de renseignements, ajoutent les mêmes sources, ayant requis l'anonymat pour des raisons de sécurité.
Des membres de la direction du mouvement séparatiste, conduits par Brahim Ghali, mènent des négociations avec ces détenus dans le but de les amener, par tous les moyens, à renoncer à fuir vers Rabat, affirme le site algérien, expliquant qu'une défection de telle envergure aura, dans la conjoncture actuelle, un impact négatif de taille sur l'avenir du front polisario ainsi que sur le processus des négociations.
L'incarcération des hauts dirigeants du polisario a été tenue secrète par les autorités algériennes afin de transcender la crise engendrée par le ralliement au Maroc de Ould Souilem, qui a été un véritable coup dur pour les séparatistes, note-t-il.
Citant une source de l'intérieur des camps de Tindouf, «Algeria Time» croit savoir que la police polisarienne a resserré l'étau autour des personnes soupçonnées de vouloir regagner le Maroc, leur imposant une sorte de surveillance permanente et quotidienne.