-
Economie bleue: Omar Hilale souligne l’importance de la coopération Sud-Sud pour la souveraineté alimentaire en Afrique
-
Le chef de la diplomatie réitère les fondamentaux de la position du Maroc concernant le Moyen-Orient tels que définis par SM le Roi
-
COMHAFAT : Les chefs de délégation saluent l'initiative Atlantique de SM le Roi pour un continent intégré et prospère
-
Les Emirats arabes unis et le Bahreïn réaffirment leur plein appui à la souveraineté du Maroc et au Plan d'autonomie
-
Le soutien international grandissant à la marocanité du Sahara mis en avant à New York
Intervenant lors d'une rencontre organisée par l'Institut des initiatives démocratiques, relevant du tribunal électoral du Panama, Bachir Edkhil a affirmé que les séparatistes préfèrent l'option de la «non solution» pour faire perdurer le conflit artificiel autour du Sahara dans l'objectif de continuer à profiter de la situation actuelle aux dépens des populations séquestrées dans les camps afin de quémander les aides.
Pour le président d'«Alter Forum», le Polisario est une minorité oligarchique qui manipule les populations des camps et exploite leurs souffrances pour s'enrichir illégalement, à travers la diffusion, quatre décennies durant, de propagande, d'allégations et de slogans dépassés.
A cet égard, l'acteur associatif sahraoui a mis à nu les contradictions du Polisario qui insiste sur l'option, caduque et irréalisable, de l'indépendance, et refuse en même temps le recensement des populations des camps, malgré les appels réputés des Nations unies à cet égard, estimant que la persistance de cette situation est une perte de temps.
L'écrivain marocain a insisté, dans ce sens, sur l'impossibilité de procéder à un référendum au Sahara à cause de plusieurs difficultés techniques et de l'incapacité à définir le corps électoral, mettant en relief les contradictions relevées dans les chiffres présentés par le Polisario et l'Algérie.
Pour Bachir Edkhil, ancien dirigeant du Polisario, Alger, étant partie principale de ce conflit, doit opter pour la «réalité politique» afin de parvenir à une solution politique consensuelle à ce conflit artificiel autour du Sahara.
Il a, d'autre part, dénoncé les violations graves des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, soulignant que les tortionnaires du Polisario n'ont pas honte d'évoquer les droits de l'Homme, alors même que leur «chef» Brahim Ghali est recherché et poursuivi par la justice espagnole pour crimes contre l'humanité.
La vague d'enlèvements, de disparitions forcées et de violations des droits de l'Homme se poursuit dans les camps de Tindouf, a-t-il relevé, évoquant le cas des trois blogueurs «kidnappés» par des membres du front, Fedel Breika, Moulay Aba Bouzeid et Mahmoud Zeidan.
Contrairement à la situation de stagnation qui règne dans les camps de Tindouf, ajoute Bachir Edkhil, le Maroc a mené ces dernières années des réformes politiques, économiques et sociales ayant touché également les provinces du Sud, qui ont connu un développement socioéconomique remarquable. Et l'acteur associatif sahraoui de conclure que la proposition marocaine d'autonomie permettra à la population de la région du Sahara de gérer elle-même ses affaires locales, une chose qui se concrétise sur le terrain, puisque tous les élus locaux, y compris les présidents de région, et les membres du Parlement sont issus de la région, soulignant, à ce propos, que le Polisario n'a pas la légitimité de représenter les Sahraouis.