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Tout en estimant qu’il était temps de dépasser les idées égoïstes et l’exclusion, Bachir Dkhil a insisté sur la nécessité d’adopter une politique de réconciliation réelle car, selon lui, le problème ne doit pas être exploité comme un fonds de commerce ou de spéculation.
Se référant au rapport du CESE de 2013, il a ajouté que pour le développement des provinces sahariennes, l’Etat marocain a accompli de grandes réalisations, mais ce développement n’a pas concerné les destinataires et que ces provinces connaissent le taux de chômage le plus élevé au niveau national. S’interrogeant sur la destinée des nombreux financements et des enveloppes colossales déversées par l’Etat, il a précisé que ces provinces connaissent des problèmes de gouvernance et d’élites. L’intervenant a souligné la nécessité de revoir la gestion et de dépasser la propagande. Il a considéré que la solution réelle réside dans l’instauration de l’Etat de droit car c’est le plus important pour le citoyen, appelant à briser le consensus du silence qu’il a qualifié de très dangereux. Il a, par ailleurs, dénoncé le fait que certains parlent du dossier du Sahara dont ils ignorent tout. Dkhil qui considère que le problème du Sahara concerne, en premier lieu les Sahraouis, a appelé à les associer pour sa résolution, tout en insistant sur le fait que le Front Polisario ne les représente pas. Il a également appelé à ouvrir un débat national et cesser de calomnier ceux avec qui nous voulons dialoguer, c’est-à-dire les habitants des camps de Tindouf désignés par certains comme mercenaires. Le membre fondateur du Polisario a évoqué les changements intervenus dans le dossier du Sahara, qualifiant Mohamed Abdelaziz d’imposteur imposé par l’Algérie en excluant les véritables membres du Polisario.
Sur un autre plan, il a déclaré qu’il est du droit des élus et acteurs de la société civile des provinces du Sud de participer aux négociations avec le Polisario et que nous devons remporter le vrai combat dans les provinces du Sud et non à New York ou Madrid, car le problème réside dans les provinces du Sud. Et d’ajouter qu’il est indispensable d’associer les jeunes auxquels il faut donner l’occasion d’exprimer leurs opinions et de rechercher une solution à même de satisfaire tout le monde.
Bachir Dkhil a noté qu’il est nécessaire de séparer le volet humanitaire du problème politique, rappelant que le Maroc était le premier à soulever le problème du Sahara devant la quatrième commission de l’ONU et a fait pression sur l’Espagne. Il a considéré que l’autonomie est une traduction de l’autodétermination qui ne signifie pas l’indépendance comme le propage le Polisario. Pour le politique sahraoui, le patriotisme réel consiste à résoudre le problème et les agissements incompatibles avec la Constitution ne sont plus admis.
Il a estimé que l’autorité au Maroc a connu une nette évolution, en comparaison avec les années de plomb alors que l’Algérie et le Polisario campent toujours sur leur position et vivent à l’époque de la guerre froide.