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Par ailleurs, l'effectif des candidats de l'enseignement public est resté stable atteignant 307.825 candidats, tandis que le nombre de candidatures libres a marqué une hausse significative s'élevant à 170.638 candidats, soit une augmentation de 7,4% par rapport à l'année précédente.
Les candidats libres, au terme de cette année, représentent 33,6% du total et ceux de l'enseignement privé ont atteint 28.950.
Par filières d'enseignement, le nombre de candidatures du pôle des branches littéraire et originelle s'élève à 244.072 candidats, contre 263.341 dans les branches scientifique et technique, soit respectivement 48,1% et 51,9 %.
La période du 12 au 21 juin 2015 sera consacrée à la réalisation de l'opération de correction, qui sera suivie par les opérations de saisie des notes et de tenue des délibérations, pour l'annonce le 24 juin 2015 des résultats de la session, souligne le MEN. Par ailleurs, les épreuves de la session de rattrapage de l'examen national unifié du baccalauréat se dérouleront, du 7 au 9 juillet et les résultats seront annoncés le 18 juillet 2015.
Au niveau des régions, 70.991 élèves dont 33.844 filles sont candidats pour l’obtention du diplôme national du baccalauréat au niveau du Grand Casablanca. Parmi ces candidats, un total de 47.452 élèves relève de l’enseignement public, 9.600 du privé et 13.939 sont des candidats libres. La répartition de ces candidats selon les filières fait ressortir 17.330 en branches littéraires et enseignement originel et 53.661 en branches scientifique et technique.
A Fès-Boulemane, les candidats inscrits au cours de cette session et qui sont au nombre de 31.779 élèves dont 13.997 filles se répartissent entre la préfecture de Fès avec 22.882 élèves, suivie de la province de Sefrou avec 5.073 élèves et des provinces de Boulemane et de Moulay Yaacoub avec respectivement 1.906 et 918 candidats.
Parmi ces élèves candidats, un total de 19.347 élèves relève de l'enseignement public, 1.705 du privé et 12.432 élèves sont des candidats libres.
Par ailleurs, plus de 27.700 candidats dont 11.599 filles passent les épreuves du baccalauréat dans la région de Chaouia-Ouardigha.
La répartition de ces candidats selon les filières fait ressortir 8.072 en physique-chimie, 6.704 en sciences humaines, 5.979 en sciences de la vie et de la terre, 3.927 en lettres, 988 en sciences économiques, 664 en sciences mathématiques (A et B), 474 en gestion et comptabilité, 411 en technologie et électronique, 270 en enseignement originel, 143 en langue arabe et 125 en technologie et mécanique, précise-t-on de même source.
Les candidats libres sont au nombre de 8.530, dont 2523 filles, qui se présentent pour la plupart dans les filières Lettres (1.442 garçons et 726 filles) et Sciences humaines (1.958 garçons et 788 filles).
L'AREF de Chaouia-Ourdigha regroupe 83 centres d'examen et 18 centres de correction, répartis sur les quatre provinces (Berrechid, Benslimane, Settat et Khouribga).
Au niveau de la région de Tanger-Tétouan, 64.497 candidats passeront la session ordinaire du baccalauréat de juin au niveau de ses différents centres d'examens dont 29.812 filles, soit 46,22%.
Selon un communiqué de l'Académie régionale d'éducation et de formation (AREF), le nombre de candidats au niveau de la 2ème année du baccalauréat a atteint 38.373, dont 36.479 élèves scolarisés et 10.555 candidats libres, alors que le nombre d'élèves de l'enseignement privé s'est établi à 3.085, dont 1.894 sont en 2ème année du baccalauréat.
Les branches littéraires et de l'enseignement authentique regroupent 34.120 élèves, dont 20.993 candidats pour la 2ème année du baccalauréat, alors que 30.287 candidats relèvent des branches scientifique et technique (17.380 candidats pour la 2ème année du baccalauréat).
Introduit par le Protectorat français en 1945, ce précieux sésame qui ouvre la porte aux études supérieures est toujours hors sujet, malgré les nombreuses réformes du système éducatif engagées pour le remettre au diapason du temps jadis. Mais, le problème qu’il cristallise ne s’arrêtera pas à son seul seuil et touche l’ensemble de la formation depuis le primaire jusqu’au lycée baptisé, pour des raisons qui échappent à l’entendement, collège qualifiant. Qualifiant à quoi et pourquoi?
Des interrogations qui taraudent les esprits des parents en ces temps où le chômage des jeunes diplômés ravage le pays et où il faut avoir d’excellentes moyennes au Bac pour espérer échapper à ces usines à chômeurs que sont les facultés.
Les écoles et les instituts supérieurs huppés exigent des notes que le commun des élèves ne peut avoir et pour prétendre aux vertes contrées des INPT, ENSIAS, ENCG, ISCAE, EHTP, IAV et autres bonnes filières, il faut sinon avoir une excellente mention du moins passer par les inévitables prépas.