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Au cours d'un entretien exclusif diffusé par la chaîne de télévision régionale de Laâyoune, Ould Sidi Mauloud a annoncé que sa femme restée dans les camps a accouché d'une fillette à laquelle il a donné le prénom de Meriem.
Ould Sidi Mauloud qui a rappelé les conditions de son kidnapping par le Polisario, lui, sa mère et l'une de ses sœurs, a demandé à ce que le responsable de son drame et de celui de ses 700 compagnons d'infortune soit jugé et condamné.
Il s'est également arrêté sur son endoctrinement et de son choix de faire carrière dans la police.
Ould Sidi Mauloud a, par ailleurs, décrit la misère dans laquelle vivent les habitants des camps de Tindouf et le marchandage pratiqué par les dirigeants du Polisario pour asservir les gens et les soumettre aux volontés de la direction. Décrivant la propagande à laquelle les habitants des camps étaient soumis, il a souligné que des spécialistes leur présentaient le Maroc comme un régime policier et quiconque y pénétrait avait peu de chance d’en sortir vivant. Cette diabolisation du Royaume, une majorité des populations des camps continuent d'y croire et d’en avoir peur. D'où leur rejet de tout contact éventuel avec leurs compatriotes du Sud.
N'ayant pas vu son père depuis l'âge de neuf ans, Ould Sidi Mauloud a décidé d'affronter le diable qui lui était décrit et de se rendre à ce Maroc tellement décrié par l'intoxication du Polisario.
A sa surprise, lui le policier de formation, les points de contrôle qu'il a vus depuis son entrée à partir du poste de Guergarate, sont anodins et correspondent à l'idée qu'il a de tous les postes de contrôle du monde moderne. Lui qui était porteur de la nationalité mauritanienne, n'a rencontré aucun obstacle, ni entrave policière pour se rendre de Guergarate à Smara. Il a rejoint son père à Smara où sa surprise était grande. Lui qui avait gardé de Smara l'image d'un petit village perdu dans le désert, s'est trouvé dans une ville moderne où toutes les conditions de vie étaient réunies. Cette image et la situation qu'il avait découverte dans toutes les provinces sahariennes étaient aux antipodes de ce que les suppôts du Polisario inculquaient aux Sahraouis dans les camps.
Ould Sidi Mauloud a déclaré qu'il a eu à s'entretenir avec des jeunes et des moins jeunes de la situation politique, économique, culturelle et des libertés. Le constat qu'il a établi l'incite à adresser un message à tous les Sahraouis dont la plupart ont accueilli avec beaucoup d'espoir la proposition marocaine d'autonomie, qui est la seule qui soit réaliste et qui leur permet de vivre dans les conditions d’un Etat viable et démocratique.
Ce message, il l'adresse essentiellement aux autochtones qui vivaient sous le drapeau espagnol avant de rejoindre les camps. Ceux-là, dit-il, sont plus concernés que les Sahraouis de Mauritanie, d'Algérie, des provinces marocaines de Tan Tan, Guelmim, etc…. Car ajoute-t-il, ceux là sont des otages dans le désert algérien pour satisfaire les revendications des autres Sahraouis qui n'ont jamais quitté leur pays et qui, si jamais le Sahara était indépendant, n'y viendront pas.
Le dernier sujet qu'Ould Sidi Mauloud a traité est relatif à l'absence de liberté de circulation et de démocratie. A ce sujet il a déclaré que Mohamed Abdelaziz nomme les membres de la permanence du parti qui sont les seuls à voter pour son élection depuis qu'il a pris le pouvoir. Il le défie de se présenter à un suffrage universel direct. Il est certain de ne jamais être élu, et il ne va pas s'y risquer.
Il défie tout autre Sahraoui de relever une seule fausse déclaration qu'il aurait faite tout au long de cet entretien.
Enfin, a-t-il dit, “je pars ce lundi à l'aube, sachant que j'ai fait une déclaration qu'aucun Sahraoui n'a jamais eu l'audace de faire depuis qu'il y a conflit. Mais je suis un bon musulman qui croit en son destin”.