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Seize études ont été rassemblées et publiées par l'ANRS (Agence française de recherches sur le sida) sous le nom : "Les femmes à l'épreuve du VIH dans les pays du Sud". Ces différentes recherches ont été menées en Afrique, et notamment au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, rapporte l'AFP, mais également en Thaïlande ou encore au Cambodge.
En Afrique notamment, 6 malades du sida sur 10 sont des femmes, tandis que 8 femmes malades sur 10 dans le monde vivent sur le continent africain. En quelques années, ces femmes malades ne se sont pas laissées abattre et ont pris leur maladie en main. Elles accèdent ainsi de plus en plus tôt aux centres de dépistage et aux traitements, ce qui "réduit la surmortalité importante liée à une prise en charge tardive", précise l'ANRS. De plus, ces femmes se montrent de plus en plus responsables face à leur enfant ou futur enfant, et ont dépassé aujourd'hui la honte de la maladie. Le programme de Prévention de la transmission mère-enfant est aujourd'hui considéré comme un lieu où il est possible de parler librement de sexualité et de s'entraider entre femmes, tandis que pour les hommes au Cameroun par exemple, le traitement contre le VIH est "objet de dissimulation". En Thaïlande, les femmes se font également dépister plus tôt qu'auparavant, ce qui montre en général qu'elles s'en sortent aujourd'hui mieux face à la maladie alors que les hommes sont toujours victimes de "vulnérabilité sociale", expliquent les auteurs de l'ouvrage. Ce dernier est gratuit et peut être téléchargé sur le site Internet de l'ANRS.