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Le cadavre de cette femme, découvert en 1819 dans la nécropole de Thèbes et embaumé dans un état de conservation exceptionnel, avait été disséqué en 1825 par un médecin, Augustus Bozzi Granville.
M. Granville avait estimé que cette mère de plusieurs enfants était décédée à un âge compris entre 50 et 55 ans.
En disséquant la momie, il avait été frappé par une large excroissance autour de son ovaire droit, et en avait déduit qu'elle était morte d'un cancer.
Des hiéroglyphes sur son cercueil identifiaient la femme comme Irtyersenu ou la “dame de la maison”.
En 1994, des scientifiques avaient réalisé une deuxième autopsie sur les parties encore conservées du corps d'Irtyersenu et en avaient conclu que la tumeur à l'ovaire n'était pas cancéreuse et donc peu susceptible d'avoir été à l'origine du décès.
Un test de paludisme avait ensuite été effectué, permettant d'éliminer cette autre hypothèse.
Mais les cavités pulmonaires de la momie donnaient une autre piste, à cause de traces pouvant provenir d'accumulations liquides. L'équipe dirigée par Helen Donoghue, dont les travaux sont rapportés par la revue de la Royal Society, a prélevé des échantillons d'os et de tissus mous pour effectuer une chromatographie, qui a révélé la présence de Mycobacterium tuberculosis, le germe responsable de la tuberculose, dans les poumons et les fémurs de la momie, notamment.
La paléopathologie - ou science des pathologies anciennes - avait déjà préalablement constaté que la tuberculose était largement répandue au pays des pharaons.