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Indigente également est l’équipe qui façonne et dirige la diplomatie et conçoit les relations internationales de ce vaste pays nord-africain à l’échelon régional et continental de même qu’à l’échelle internationale.
Ne parvenant pas à surmonter le coup asséné à Alger par la redynamisation franche et ouverte des rapports franco-marocains et l’expression sans ambages de la reconnaissance de la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara par le Président de la République française, Emmanuel Macron, une position, par ailleurs, couronnée par sa visite d’Etat au Maroc, manifestement prometteuse sur le chemin de gros échanges et de partenariats politiques, économiques et culturels largement fructueux pour les deux pays, le chef d’Etat du pays voisin de l’Est fraîchement « réélu » s’est précipitamment envolé au Caire à la rencontre du Président égyptien, Abdelfattah Al Sissi… Comme pour s’accrocher, en désespoir de cause, à une providentielle bouée de sauvetage !
Par cette visite apparemment improvisée, le Président Tebboune nourrissait le vœu chimérique de décrocher une prise de position contre le Maroc et à l’encontre de son intégrité territoriale, ce qui, dans son esprit, pouvait constituer un coup d’éclat pour son « mandat » présidentiel. Mais ce rêve s’est aussitôt transformé en une mise en garde à peine enveloppée dans un langage diplomatique subtile et une humiliation qui ne dit pas son nom, et ce devant nombre de caméras du monde entier – s’il vous plait –
En effet, c’est lors de la conférence de presse marquant la clôture de cette rencontre dans la capitale égyptienne que le Président Al Sissi a signifié sa désapprobation de l’attitude de l’Etat algérien vis-à-vis des pays de la région, en particulier le Maroc, en rappelant subtilement mais fermement la pertinence cruciale du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
Là-dessus, le chef de l’Etat égyptien, usant d’un langage à la fois diplomatique courtois et percutant, a mis l’accent sur l’importance de la stabilité dans le monde arabe qui ne peut être observée que par le respect des frontières et le respect des souverainetés des pays en question.
Dans cette veine, Abdelfattah Al Sissi, en fin diplomate et en chef d’Etat avisé, a subtilement esquivé toute allusion ou mention au Maroc. Bien au contraire, ses propos se sont essentiellement focalisés sur le principe du respect et de la préservation de l’unité arabe qui requiert l’exigence de s’opposer à toutes les tentatives de complots et de divisions.
A cet égard, précisément, le chef d’Etat égyptien a mis l’accent sur la nécessité de préserver la stabilité dans la région dénonçant finement et indirectement les actions déployées par l’Algérie dans des dossiers importants et brûlants comme celui du Sahara marocain (…)
Ainsi, il a été évident lors de cette conférence de presse que le Président Al Sissi a infligé un camouflet à l’Algérien Abdelmajid Tebboune en fustigeant directement et indirectement l’ingérence irraisonnée dans les affaires des pays voisins, attisant les foyers de tensions dans la région et nourrissant l’instabilité et l‘insécurité qui planent sur plusieurs zones du continent africain.
Rachid Meftah