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Ainsi, le député parlementaire Abdelkader Taher, intervenant au nom du Groupe d’opposition usfpéiste à ladite institution législative dans le cadre du débat sur les conclusions, observations et recommandations contenues dans le rapport de la Cour, a, de prime abord, mis en avant qu’il s’agit d’une station constitutionnelle à travers laquelle l’on peut être au fait des importants développements et des problématiques ayant trait à la gestion des affaires publiques à travers l’ensemble du territoire national, s’appuyant, en cela, sur les conclusions de la Cour des comptes concernant le suivi et l’évaluation des programmes de réformes et le contrôle de l’action de l’Exécutif.
C’est également l’occasion, a ajouté le parlementaire ittihadis, d’acter la position du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à l’égard des conclusions de ce rapport annuel, étant totalement réactif aux recommandations de la Cour qui est par ailleurs « l’une des clefs des politiques publiques orientées vers davantage d’efficacité et d’efficience tout en concrétisant les principes de la bonne gouvernance et la reddition des comptes».
A cet égard, le député parlementaire, membre du Groupe d’opposition usfpéiste, a relevé que les conclusions du rapport en question ont bien reconnu la justesse de la lecture ittihadie des données statistiques déclarées par le gouvernement, de même que la mesure de la fiabilité des données présentées, s’agissant des niveaux de développement, de déficit, d’endettement ou d’investissement…
Abdelkader Taher a noté, dans cette même veine, que le rapport de la Cour des comptes vient corroborer les observations du Groupe d’opposition ittihadie concernant la gestion par le gouvernement du système de l’investissement qui demeure bien en deçà des objectifs tracés par Sa Majesté le Roi quant à la mobilisation de 550 milliards de dirhams d’investissements pour la création de 500.000 postes de travail au cours de la période s’étendant de 2022 à 2026 et l’habilitation du secteur privé pour que ce dernier parvienne à assurer les deux tiers de l’ensemble des investissements à l’horizon de l’an 2035. Or, a-t-il précisé, l’on assiste à la persistance des pressions sur les finances publiques à travers la prise en charge par l’Etat du volume global des investissements, sans pour autant générer une réelle avancée du développement à même de favoriser la création d’emplois ni atténuer les disparités spatiales quant à l’attractivité.
Le député ittihadi a, en outre, indiqué que le gouvernement ne s’est pas acquitté de son engagement à parachever l’émission des textes de loi organiques relatifs à l’activation de la nouvelle charte de l’investissement, notamment en ce qui concerne les systèmes encadrant le soutien à prodiguer aux très petites, petites et moyennes entreprises qui représentent, par ailleurs, 93% du tissu national…
Là-dessus, s’agissant des entreprises et organismes publics, Abdelkader Taher a rappelé que le Groupe socialiste-Opposition ittihadie a toujours alerté du modeste rythme du processus de mise en œuvre de ce chantier de réforme et, une fois de plus du retard enregistré au niveau de l’émission des règles juridiques contenues dans la loi-cadre n°50-21, seulement 8 textes parmi 19 ont été rendus publics…
D’autre part, s’agissant de la politique participative de l’Etat et des rôles déterminants de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’Etat, le député parlementaire usfpéiste a mis l’accent sur l’impératif d’activer la mise en œuvre de la feuille de route adoptée lors des Conseils des ministres et de gouvernement dédiée à une véritable réforme du secteur public à même d’atténuer l’inadéquation enregistrée à cet égard.
Par ailleurs, Abdelkader Taher a observé qu’en matière d’évaluation du rôle du Fonds Mohammed VI de l’investissement, la Cour des comptes a noté que le capital global d’investissement a atteint 18,3 milliards de dirhams dont 4,7 milliards en tant que contribution du Fonds et 13,8 milliards mobilisés par des investisseurs privés locaux et internationaux. « Alors où en sont les 45 milliards que vous garantissez dans les différentes lois de Finances ? En attendant vos éclaircissements à ce propos, nous exprimons notre inquiétude quant à la méthodologie mystificatrice du gouvernement en matière de contournement des données statistiques », a-t-il clamé.
D’un autre côté, le député usfpéiste a abordé le volet de l’enseignement en indiquant que bien qu’on puisse reconnaître l’amélioration de la scolarisation des enfants, l’élargissement du réseau des salles d’écoles et de leur équipement, le Groupe socialiste-Opposition ittihadie relève, par contre, l’indigence du gouvernement en matière de mise en œuvre des dispositions de la charte nationale de l’éducation et de la formation mais aussi concernant la vision stratégique y afférente (…)
Et de conclure que cette séance législative est également l’occasion idoine de mise en avant de la responsabilité du gouvernement se rapportant à la réactivité à l’égard des institutions constitutionnelles et à l’observation respectueuse de leurs attributions, tout en prenant en considération leurs observations ayant trait au chantier de la diligence de la ratification des comptes de l’Etat en conformité avec les règles constitutionnelles se rapportant notamment au principe de la reddition des comptes…
Rachid Meftah