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Au moins dix personnes ont été tuées samedi lors d'une attaque de paramilitaires dans la ville de Jebel Aulia, au sud de Khartoum, selon des militants, alors que le bilan des décès après six mois de guerre au Soudan dépasse désormais les 9.000.
Selon le comité de résistance local, des bombes ont touché des habitations de cette petite ville située à environ 50 kilomètres au sud de la capitale, faisant au moins dix morts.
Ce groupe de bénévoles fait partie des nombreuses organisations soudanaises à avoir organisé des manifestations prodémocratie.
Depuis le début des hostilités le 15 avril, opposant l'armée aux paramilitaires, ils apportent leur soutien aux personnes prises au milieu des échanges de tirs.
Le comité a indiqué que les paramilitaires avaient déployé une "artillerie lourde" dans la ville, frappant des zones jusqu'ici épargnées.
Les combats entre le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui dirige les Forces de soutien rapide (FSR), se déroulent principalement à Khartoum et dans la région du Darfour.
L'ONG Acled a enregistré "un bilan dépassant les 9.000 décès" depuis le début de la guerre, a-t-elle indiqué vendredi soir, en précisant que ses estimations étaient prudentes.
Le conflit a également fait plus de cinq millions de déplacés et réfugiés et aggravé la crise humanitaire et sanitaire dans le pays, l'un des plus pauvres au monde.
Ces dernières semaines, les violences se sont étendues plus au sud, mettant en péril la sécurité déjà précaire de plus de 366.000 personnes ayant cherché refuge dans l'Etat d'al-Jazira, juste au sud de Khartoum.
Selon des témoins, les FSR ont installé des points de contrôle le long de la route reliant Khartoum à Wad Madani, à 200 kilomètres au sud de la capitale qui n'a pas connu de répit depuis le début de la guerre et où des millions de personnes restent coincées.
Des témoins dans le nord de la ville ont de nouveau fait état de "tirs d'artillerie" et de combats de rue samedi.