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Mercredi, à la réunion des présidents de groupes parlementaires, les représentants de la majorité, menée par celui qui préside aux destinées des députés islamistes, n’ont rien voulu lâcher, s’accrochant bec et ongles au 2/3 du temps de parole, en plus des 10 minutes gracieusement offertes au chef du gouvernement, contre 1/3 pour les troupes de l’opposition. « Tout cela n’a rien à voir avec le dialogue parlementaire alors que nous ne pouvons même pas poser nos questions. Nous ne pouvons cautionner une séance parlementaire d’interpellation du patron de l’Exécutif qui bafoue l’esprit même de la Constitution et ce à travers le phagocytage de l’opposition. Notre décision de boycott de la séance d’aujourd’hui a été prise pour marquer notre ras-le-bol face à une majorité qui s’est délectée du retard enregistré pour l’adoption du nouveau règlement intérieur qui devrait entre autres organiser la séance mensuelle du chef du gouvernement », s’indigne A. Zaidi.
Résultat, ce sont les quatre groupes parlementaires de l’opposition, USFP, RNI, PAM et UC, qui vont boycotter le grand oral de Benkirane, aujourd’hui. Une réunion du groupe parlementaire socialiste devait avoir lieu hier jeudi. Selon nos informations, le président du Groupe parlementaire socialiste devrait prendre la parole, vendredi en début de séance, pour expliquer à l’opinion publique les raisons du boycott de l’opposition parlementaire avant que les quatre présidents de groupes ne quittent l’Hémicycle.
Aujourd’hui, le chef du gouvernement s’adressera donc à lui-même et à sa majorité sur la thématique des coupes budgétaires de 15 milliards et leurs répercussions sur le monde rural. « Du réchauffé, puisque le sujet a été débattu longuement en commission des finances. Alors que la raison dicte à M. Benkirane de s’expliquer sur la crise que vit sa majorité depuis le retrait de l’Istiqlal », soupire ce député de l’opposition. Une séance mensuelle d’interpellation qualifiée d’absurdité politique par le Bureau politique du parti de la Rose en attendant la séance annuelle du chef du gouvernement que prévoit l’article 101 de la Constitution, un exercice démocratique et d’explication sous forme de bilan d’étape auquel Abdelilah Benkirane n’est pas près de se soumettre. Une telle séance n’a jamais été tenue depuis l’investiture du gouvernement il y a un an et demi.