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L’explosion s’est produite juste après midi, peu après la prière de la mi-journée, alors que les fidèles quittaient la mosquée dans la ville de Taza, à une vingtaine de kilomètres au sud de Kirkouk, a précisé le général de police Sarhat Qader. La mosquée et huit habitations voisines ont été soufflées par l’explosion.
Les habitants du quartier se sont joints aux sauveteurs pour tenter de dégager les personnes prises sous les décombres. Une enquête a été ouverte pour savoir si le camion piégé était conduit par un kamikaze ou s’il était stationné avec une explosion commandée à distance, a précisé le général Jamal Tahir, chef de la police à Kirkouk.
Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier commis en Irak depuis le début de l’année. Le 24 avril, un double attentat-suicide commis par des femmes kamikazes avait fait 71 morts devant un lieu de culte chiite à Bagdad.
La police a attribué dimanche à Al-Qaïda en Irak l’attentat au camion piégé. Selon la police, les équipes de sauveteurs continuent à fouiller les décombres de la mosquée ; ainsi que les maisons environnantes endommagées à la recherche d’éventuels survivants.
Sarhad Qadir, un responsable de la police, a déclaré dimanche qu’il ne s’agissait pas d’un attentat-suicide, mais que cette opération portait “l’empreinte d’Al-Qaïda”.
A Paris, le ministère français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a condamné “avec la plus grande fermeté” cet attentat “odieux” et réaffirmé aux autorités irakiennes sa “solidarité face à de tels actes de terrorisme”.
Par ailleurs, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a qualifié samedi de “grande victoire” pour l’Irak le retrait des troupes américaines des zones urbaines du pays d’ici la fin du mois.
Selon Nouri al-Maliki, les insurgés vont essayer de lancer davantage d’attaques, mais les forces de sécurité irakiennes ne les laisseront pas faire.
Dans le cadre d’un pacte de sécurité conclu entre les Etats-Unis et l’Irak, les Américains doivent retirer leurs troupes combattantes des villes irakiennes d’ici le 30 juin, une première étape avant un retrait définitif d’ici 2012.
Le gouvernent irakien peut toutefois demander à nouveau l’aide des Etats-Unis en cas de regain de violence. Mais M. al-Maliki a noté que tout prolongement de leur présence témoignerait d’un manque de confiance et constituerait un “revers historique”.
A signaler en dernier lieu que les corps de deux hommes censés être des otages britanniques ont été remis aux forces de leur pays en Irak, a annoncé samedi le Foreign Office à Londres.
Selon le chef de la diplomatie britannique David Miliband, les corps n’ont pas encore été formellement identifiés mais il semble s’agir des restes de deux des cinq Britanniques enlevés en Irak en 2007.
Des négociations ont eu lieu pour tenter d’obtenir leur libération, sans résultat. M. Miliband s’est déclaré bouleversé par ce développement dramatique.