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L’attentat, qui a ravagé plusieurs immeubles, non loin des bureaux des services de renseignement, n’a pas été revendiqué.
Un responsable de la municipalité a fait état de 22 morts et de 285 blessés.
Les recherches se poursuivent dans les décombres des bâtiments effondrés et le bilan risque de s’alourdir.
Juste avant l’explosion de la voiture, deux hommes sont sortis du véhicule et ont ouvert le feu sur les policiers en faction devant le bâtiment de la police.
Plusieurs suspects ont ensuite été arrêtés, a dit Rana Sanaullah, ministre de la Justice du Pendjab, dont Lahore est la capitale.
Selon des témoins, ce sont quatre hommes, et non deux, qui sont sortis de la voiture pour tirer sur les policiers.
Cet attentat intervient au lendemain de la visite à Islamabad du général américain David Petraeus, commandant du Central Command, qui a eu des entretiens avec les dirigeants politiques et militaires pakistanais.
Le ministre pakistanais de l’Intérieur Rehman Malik, visant les islamistes, a mis en cause “des éléments anti-pakistanais qui veulent déstabiliser le pays et qui, vaincus dans la vallée de Swat, se tournent maintenant vers les villes”.
L’armée pakistanaise mène depuis le début du mois une vaste offensive contre les taliban dans la vallée de Swat, bastion des combattants islamistes dans le nord-ouest du pays.
Fin mars, le chef des taliban pakistanais, Baitullah Mehsud, avait revendiqué une attaque menée contre une école de police dans les faubourgs de Lahore, la deuxième ville du Pakistan.
Huit élèves de l’école avaient péri et 89 policiers avaient été blessés dans cette attaque.
Début mars, toujours à Lahore, un attentat avait visé l’équipe sri-lankaise de cricket. Six policiers et un chauffeur de bus avaient péri dans l’attaque menée par une douzaine d’hommes en armes.
L’offensive lancée dans la vallée de Swat, dans le nord-ouest du pays, à 120 km d’Islamabad, a forcé 2,3 millions de civils à fuir la région, selon les chiffres du gouvernement. Deux cent mille personnes seraient toujours bloquées dans la vallée, où elles manquent de vivres, d’eau potable et de médicaments et sont menacées d’une catastrophe humanitaire de grande ampleur, selon l’organisation Human Rights Watch.
Les combats opposent environ 15.000 militaires pakistanais à quelque 4.000 ou 5.000 islamistes armés. Selon le gouvernement, ceux-ci auraient déjà perdu 1.100 hommes et l’armée une soixantaine de soldats.
Les Etats-Unis, qui envoient des renforts du côté afghan de la frontière pour y acculer les taliban afghans, ont salué la vigueur de l’offensive pakistanaise pour enrayer l’emprise croissante de ses propres taliban dans le Nord-Ouest.