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Sur les 50 adhérents du club, seuls 39 étaient présents à l’ouverture des travaux. Deux retardataires ont porté finalement ce nombre à 41.
C’est Bachir Moussadak (OD) qui a représenté la fédération à cette assemblée du Hassania tandis que le département de tutelle était représenté par son délégué à Agadir. Parmi l’assistance, nous avons remarqué la présence du président de la Ligue du Souss, Lahoucine Radif à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Prévue pour 19h30, l’ouverture des travaux n’a été annoncée qu’à 20h 35. Trois membres n’ont pas pu régulariser leur situation à l’entrée de la salle. Juste après, le secrétaire général demande à ce que les membres du comité rejoignent la tribune officielle. Ces derniers reprochent l’absence de sièges en nombre suffisant. Le ton monte.
Ali Bendara, président délégué du club, demande la parole dans le cadre d’un point d’ordre relatif à la légalité de la tenue de l’assemblée. Il se voit opposer un refus catégorique de la présidence. Il s’ensuit alors une dispute sur ce point entre les deux parties. Le délégué du ministère de la Jeunesse et des Sports intervient enfin pour préciser que seule la justice peut trancher cette question.
Les esprits se calment et l’assemblée commence alors par l’allocution du président suivie de la lecture des rapports moral et financier. Le représentant de l’auditeur externe donne lecture de son rapport dans lequel il fait quelques remarques d’ordre général et de fond.
Ensuite, on passe à la discussion des deux rapports. Ali Bendara, Abdeslam Asford, Habib Sidinou, M’barek Hassani et Hamid Jrid prennent tour à tour la parole. La discussion est très animée et les remarques soulevées sont très pertinentes, voire parfois virulentes. Tout y passe: légalité de la tenue de l’assemblée, absence de feuille de route, décisions unilatérales du président,mauvais résultats enregistrés en Coupe Arabe, en Coupe du Trône et en championnat, mauvais recrutements, transferts de joueurs, appartement de l’entraîneur, frais de téléphone (71033,47DH), relations toujours tendues avec les instances nationales du football (FRMF-GNFE), affaires Skitioui et Fakhir et cas du joueur argentin, location de voitures (23900,00DH), gestion des adhésions, commissions sans budget de fonctionnement,absence communication, ,excès de certaines dépenses, etc
Rappelons qu’après un mauvais début en championnat, le Hassania,qui a terminé à la 9ème place, a été éliminé en huitièmes de finale de la Coupe du Trône par Fkih Ben Salah et au premier tour de la Coupe arabe par l’équipe de l’Air Force d’Irak. Quant aux juniors, ils ont terminé à la 5ème place au championnat du GNFE de leur catégorie.
Par ailleurs,le montant des recettes pour la saison 2008-2009 s’élève à 13.508.963,61 DH pour des dépenses de l’ordre de 13.654.756,98 DH. Alors que le club avait connu des exercices excédentaires, le voilà qui renoue avec le déficit comme par le passé. Celui-ci est de -145 793,37 DH. Il y a lieu de souligner que le club a reçu une subvention de 100.000,00 DH du Conseil préfectoral et une autre de 1.500.000,00 DH du Conseil municipal. C’est à main levée que l’assemblée a voté les deux rapports avec 31 voix pour et 09 abstentions .
Dernier point inscrit à l’ordre du jour, et le plus attendu, l’élection du président et des membres du nouveau comité pour les quatre années à venir. Rachid Bendara, ayant retiré sa candidature avant le vote, il ne restait plus que deux candidats en lice :Abdallah Aboulkacem et Haj Mohamed El Moutaouakil, le candidat du changement. Le vote a donné Aboulkacem gagnant par 28 voix contre 13 à son rival. L’heure du changement n’a donc pas encore sonné aux yeux de certains, mais c’est quand même du jamais-vu dans un club où les présidents étaient plutôt désignés. Et c’est déjà un bon signe de vitalité.
Seuls trois membres de l’ancien comité avaient renouvelé leur candidature. Il s’agit de Khalid Bourquia, Ahmed Aït Alla et Hamid El Behja. Mais on n’a même pas eu recours au vote pour élire les membres devant composer le nouveau comité puisqu’on a vite fait de donner, comme d’habitude, carte blanche au président pour la formation de son comité.