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Au cours de cette assemblée qui a vu ses travaux reportés de cinq heures, n’a débuté que vers le coup de 15 heures, et à laquelle ont pris part 91 sur 75 membres. Le quorum étant donc atteint, il a été procédé à la lecture des rapports moral et financier, établis sur des périodes respectives de 2006-2009 et 2006-2008. A première vue, le tableau est bien loin d’être sombre, puisque l’instance fédérale est en droit de se targuer de certaines réalisations dont les retombées commencent déjà à se faire sentir, avec davantage d’impact positif dans les années à venir.
Pour ce qui est du volet positif, le football national post 2000 ne ressemble en rien à la pratique lors des années précédentes. Certes, au niveau des résultats sportifs, le compteur affiche un zéro pointé, comme il l’a toujours été d’ailleurs, mais les efforts consentis quant à la manne financière drainée et l’infrastructure soignée ou renforcée entre autres…plaident en faveur du bureau sortant.
Si le côté jardin prête à l’optimisme mesuré, le côté court fait déchanter plus d’un. A commencer par cette tergiversation qui tient beaucoup à cœur de certains fédéraux. Des programmes, qui tardent à prendre forme dont le passage au professionnalisme reste le plus en vue. Sachant que pour ce point, le Maroc et là nous sommes des « pionniers » pour de vrai a été pour le professionnalisme de la discipline, bien avant des pays voisins comme la Tunisie et l’Algérie qui, eux, ont saisi le dessein marocain pour instaurer de championnats professionnels en bonne et due forme.
L’autre manquement fédéral, rappelé par certains dirigeants, est le grand intérêt accordé à l’équipe nationale première aux détriments d’autres catégories. Des autres sélections dont on entend parler qu’une fois ratant un rendez-vous continental ou se faisant laminer devant un adversaire. Un état de fait saugrenu, et s’il demeure ainsi sans que le tir ne soit rectifié, il ne débouchera aucunement sur un avenir meilleur. D’autant plus que le travail de sape devait en principe verser dans le sens de la base de la pyramide, en procédant à l’élaboration d’une stratégie destinée exclusivement à la Formation des jeunes. Car sans pratiquants formés sur des bases solides et à temps -les a.b.c.d du football s’apprennent dès le bas âge-, on aura beau ramené les meilleurs dirigeants du monde, le résultat escompté ne suivra jamais.
Du pain sur la planche attend donc le nouveau bureau fédéral. Du fait qu’il ne suffit pas de changer de personnes pour aspirer à un lendemain enchanteur. Le changement souhaité doit se rapporter aux idées, à la perception des choses et surtout à ne pas continuer à ressasser, à chaque occasion, des dires stéréotypés, sans daigner apporter du concret.
Bref, Ali Fassi El Fihri, qui procédera lui-même à la constitution de son bureau, sait fort bien à quoi il devra s’attendre. La tâche ne sera pas de tout repos, mais toutes les parties prenantes se trouvent appelées à s’investir à fond en vue de réussir le projet de la relance du football national. L’échec n’est pas permis, car un tel scénario risque de mettre le sport, locomotive du pays à des années lumière de ce qui se passe sous d’autres cieux.
o Le programme de Fassi Fihri
Le président de la FRMF, Ali Fassi Fihri, a mis en exergue le travail accompli par ses prédécesseurs au service du football national, exprimant sa fierté pour la confiance placée en lui.
M. Fihri a également présenté les grandes lignes du programme du nouveau bureau fédéral, qui compte poursuivre la mise à niveau du football marocain et la consolidation des ressources financières de la Fédération, tout en accordant une importance aux jeunes catégories, à l’instauration du professionnalisme, l’encouragement de la formation et la qualification de l’arbitrage.