L’ordre du jour comprend l’examen des rapports moral et financier, le renouvellement du tiers sortant et le pourvoi des postes vacants au bureau fédéral. Et pour la première fois dans ses annales, la fédération rendra hommage des anciennes figures du cyclisme national pour leurs services rendus à ce sport.
A l’instar de l’année dernière à Meknès, la fédération organise une journée d’étude en marge de cette assemblée, le samedi 12 décembre 2009 à 15 h 00 au même endroit. Les points débattus sont :colloque national sur le sport ;bilan de la FRMC pour la saison 2008-2009 ; INDH et sport ; programme de mise à niveau du cyclisme national et des clubs ; problématique du dopage. Pour mémoire, deux de ces points ont déjà été débattus lors de la première journée d’étude à savoir, colloque national sur le sport et INDH.
Alors, au lieu de mettre le Colloque national sur le sport et l’INDH à toutes les rencontres, il aurait mieux valu présenter des projets concrets et bien ficelés et montrer aux clubs comment s’y prendre pour profiter de l’un des programmes proposés dans le cadre de l’INDH. Nous pensons notamment à la création de centres régionaux de formation et d’entraînement implantés dans des zones stratégiques telles que à Benslimane, Ifrane ou Azrou, Agadir ou Imouzzer Idaoutanane…, aux centres régionaux de VTT et de BMX avec circuits homologués et sécurisés etc. Et puis, il y a le problème récurrent de l’absence de la pratique de la piste. Or, comment peut-on développer cette discipline en l’absence de vélodromes? Il aurait fallu construire au minimum cinq vélodromes (333, 33m ou 250m) dont au moins un couvert dans des zones bien définies, l’idéal étant d’avoir un vélodrome par région administrative.
On a réalisé récemment plusieurs salles couvertes de capacité moyenne à travers le pays pour le développement des sports de salles, mais pas un seul vélodrome depuis l’indépendance. Comment peut-on donc prétendre rivaliser avec les grandes nations du cyclisme alors qu’on n’a qu’un vieux vélodrome qui date des années trente ? Cece explique bien l’absence de stratégie fédérale globale dans ce domaine et qui pourrait permettre de renverser cette tendance. On a déjà perdu beaucoup de temps vue que, les problèmes du cyclisme sont archi-connus maintenant.
Il est donc demandé aux responsables fédéraux de passer immédiatement à l’action car le cyclisme a besoin d’une mise à niveau urgente, de compétences avérées et d’une bonne gouvernance.