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L’assistance composée des deux tiers des adhérents du club, estime en effet que ce projet est imposé par l’instance fédérale qui n’a pas jugé utile de consulter la base, croyant que tous les clubs avaient les mêmes moyens pour répondre favorablement aux conditions du cahier des charges.
Or, il s’avère que le WAF, qui a dépensé la saison dernière pas moins de 11 millions de dirhams pour honorer ses engagements, est à la recherche cette fois-ci d’un budget de 19 millions de dirhams pour s’aligner sur les nouvelles contraintes.
C’est du moins ce qu’a souligné Abderrazak Sebti, président du club, démissionnaire au lendemain de deux assemblées générales ordinaires qui se sont tenues les 26 juin et 24 juillet 2010.
Plusieurs intervenants parmi les adhérents, notamment Abdelouahed Meskini, ex-secrétaire général, ont réclamé tout d’abord le retour de M. Sebti à la présidence et la constitution d’une commission composée de tous les adhérents pour relever les défis et trouver les ressources nécessaires pour que le WAF honore son rang parmi les 16 clubs de l’élite.
Abdelouahed Meskini a rappelé que le club du WAF appartient à toute la ville de Fès, invitant les conseillers et les investisseurs à prendre leurs responsabilités vis-à-vis de ce club mais aussi des autres clubs de la place, lesquels participent activement à l’animation de la ville d’une part, et au développement économique et social local d’autre part.
Il a indiqué que 67 familles vivent directement du club, que l’on peut qualifier d’entreprise que les collectivités locales doivent jalousement protéger.
Un autre intervenant a fait appel au wali de la région pour qu’il trouve les mécanismes menant à la sponsorisation du WAF par une grande société ou entreprise à l’instar des clubs du RAJA, du WAC, de l’OCK, entre autres.
Enfin, l’assemblée générale extraordinaire, qui a eu lieu au siège du conseil de la ville le samedi dernier, en l’absence du représentant de la FRMF, est parvenue à convaincre M. Sebti de reprendre du service à la tête du WAF. Cette fois-ci, il sera assisté par nombre d’adhérents afin d’étudier les moyens de trouver les 2 milliards susceptibles de permettre au WAF d’éviter une relégation dont personne ne veut.