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"Des jihadistes sont venus tôt ce jeudi à Hombory à bord de deux véhicules pick-up. Ils ont ouvert le feu sur le poste de douane et tué notre collègue Mody Ndiaye qui est arrivé seulement mercredi pour prendre ses fonctions à Hombory. Deux autres civils ont été tués aussi", a affirmé à l'AFP un responsable de la douane locale.
Selon la même source, les assaillants ont également brûlé un véhicule, avant de saccager "à l'arme lourde" le bâtiment des douanes.
"Les terroristes sont venus du nord avec des véhicules. Ils avaient des armes de guerre. Ils ont commencé par tirer en l'air, avant d'attaquer la douane", a précisé cette source militaire.
"Depuis avant-hier, la police a signalé des mouvements suspects dans la ville", a déclaré de son côté, une source militaire malienne contactée sur place.
L'attaque a créé un vif émoi au sein des habitants de Hombory qui se sont rassemblés jeudi matin non loin de la douane locale, réclamant davantage de sécurité.
Un civil au chômage a affirmé à l'AFP avoir vu de loin "trois des terroristes descendre d'un véhicule. Ils étaient enturbannés. On ne voyait pas leur visage. Ils ont pris position à terre avant de tirer sur la douane".
Pour un autre habitant, l'état doit "renforcer la sécurité" pour protéger les civils de la ville.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Ces groupes jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés du Nord à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d'un accord de paix entre le gouvernement et l'ex-rébellion.
Mardi, trois militaires maliens ont péri lorsque leur véhicule a sauté sur une mine dans la région de Mopti (centre), près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé le ministre malien de la Défense, Tièman Hubert Coulibaly dans un communiqué.
L'explosion s'est produite "dans le secteur de Mondoro", à plus de 300 km à l'est de la ville de Mopti, selon le texte.
"Un véhicule d'une patrouille des Forces armées maliennes (Fama) a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) dans le secteur de Mondoro", les Fama "déplorent trois morts et deux blessés évacués sur Mopti", a ajouté M. Coulibaly. Il a condamné "cet acte lâche et criminel" et encouragé "les Fama dans leur lutte contre le terrorisme" tout en invitant "les populations à continuer à apporter leur soutien dans la traque des terroristes".
Un officier de l'armée malienne a été tué le 5 février dans l'attaque contre une base de l'ONU à Tombouctou (nord-ouest), chef-lieu de région. Selon les autorités maliennes, au moins quatre assaillants ont péri dans cette attaque revendiquée le lendemain par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).