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Agé de 27 ans, marié et père d’un enfant, ce jeune diplômé en droit privé a perdu la vie après avoir subi des brûlures de 3ème degré sur plus de 50 % de son corps. Selon certains témoignages, le défunt s’est accidentellement brûlé lors de sa tentative de sauver l’un de ses camarades chômeurs qui s’est immolé par le feu mercredi 18 janvier, au pied de l’annexe du ministère de l’Education nationale. Les deux ont été transportés à l’hôpital Ibn Rochd à Casablanca dans un état grave. Concernant le second diplômé chômeur, il a été brûlé au visage et aux mains sur près de 15 % du corps. La même source a précisé qu’il a dépassé la phase critique et qu’il se porte bien. Certains de ses proches nous ont confirmé qu’il a pu échanger quelques mots avec eux. Une fois l’information du décès d’Abdelwahab Zeidoun a été divulguée, plusieurs diplômés chômeurs se sont rassemblés devant le CHU Ibn Rochd qui a été assiégé depuis le matin par les forces de l’ordre. Pourtant aucun incident n’a été enregistré. Un rassemblement a été également prévu à Rabat pour l’organisation d’une marche de protestation que les organisateurs ont qualifiée de sans précédent.
Certains de ces chômeurs n’ont pas caché que le décès d’Abdelwahab Zeidoun risquera d’accentuer leur mouvement entamé depuis plus d’une quinzaine de jours en protestation contre les lenteurs, voire l’indifférence dans le traitement de leur dossier, en dépit de l’engagement du gouvernement sur la base du PV de juillet. A rappeler que les manifestations et sit-in des diplômés chômeurs se sont multipliés avec l'arrivée au pouvoir du gouvernement Benkirane qui a mis la question sociale au cœur de son programme.