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Ainsi, Eric Gerets veut bien assumer ses nombreuses fautes, mais il en partage la responsabilité avec la fédération puisque c’est elle qui a choisi Marbella en Espagne comme lieu de concentration. Si ce n’est pas la fédé en tant que telle, des membres influents de cette instance y ont contribué. Il y a aussi les primes de préparation qui ont fait l’objet de litige. Le reste des déboires du team national, il veut bien l’assumer comme le mauvais choix de certains joueurs non aptes d’y figurer puisqu’ils sont en manque de compétition ou le mauvais choix aussi des sparring-partners de faible niveau.
Que c’est beau de reconnaître ses erreurs après coup !
Il fallait bien trouver des excuses pour atténuer la grosse déception des Marocains à qui pourtant l’on a fait croire au miracle !
N’est-ce pas ce même Eric Gerets qui affirmait haut et fort que la sélection nationale n’allait faire qu’une bouchée des autres sélections africaines pour remporter le fameux trophée de la CAN? Il était sûr de la préparation de ses joueurs moralement et physiquement. Et dire que bien des joueurs sélectionnés ne faisaient que de la figuration dans leurs propres équipes. Qu’à cela ne tienne, le peu de jours d’entraînement sous la férule de Gerets étaient suffisants pour combler les faiblesses des joueurs retenus.
Désormais dit-il, lui, Eric Gerets a bien retenu la leçon, et on ne le trompera pas une nouvelle fois ! Il est fin prêt à mener l’équipe nationale au sommet des compétions à venir, notamment les éliminatoires de la Coupe du monde. Il va incessamment entamer sa tournée européenne à la recherche des éléments «aptes».
Les Marocains sont-ils prêts à gober, une fois encore, les belles promesses d’un Eric Gerets qui semble avoir bien goûté au confort que lui assurent un pays et un peuple hospitaliers?
L’histoire nous apprend que la plupart des sélectionneurs recrutés pour diriger l’équipe nationale ont du mal à quitter le pays après leurs échecs et trouvent mille raisons de s’y éterniser !
Eric Gerets a présenté son rapport de mission. Le staff fédéral qui l’a accompagné doit faire de même. On s’attend à présent au verdict du président de la FRMF. Osera-t-il prendre les mesures qui s’imposent? Osera-t-il limoger tous les fédéraux qui ne servent en rien le football national?
L’avenir proche nous le dira peut-être ! A moins que le président de la FRMF en fasse les frais également, et qu’il soit lui aussi emporté par le tsunami de la défaite marocaine à la CAN 2012.