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Des militants d'Amnesty International France ont drapé mardi d'une bâche orange la réplique de la statue de la Liberté située en bord de Seine à Paris, pour réclamer la fermeture de la prison de Guantanamo, ouverte il y a dix ans par les Etats-Unis, a constaté l'AFP. Lors de cette action-éclair, qui s'est tenue de 08H15 à 08H45 (07H15 à 07H45 GMT), plusieurs membres de l'Association de défense des droits de l'Homme avaient revêtu la combinaison orange des détenus de la prison controversée et recouvert leur visage d'une cagoule noire, posant au dos de la statue devant une pancarte: "Guantanamo, dix ans, assez!".
"Depuis dix ans, les Etats-Unis bafouent les droits humains. Cette action symbolise le fait que les Etats-Unis tournent le dos à la justice, aux droits humains, à la liberté", a déclaré sur place à l'AFP Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
"Le président Obama s'était engagé à fermer Guantanamo début 2010; or il ne l'a toujours pas fait et il reste aujourd'hui 170 prisonniers dans cette prison, dont un tiers libérables, sur lesquels ne pèse aucune accusation", a-t-elle poursuivi. "Nous demandons la fermeture de Guantanamo, ainsi que des enquêtes sur les auteurs de ce système et sur ces violations qui risquent de rester impunies: détentions arbitraires, détentions illimitées sans jugement, utilisation de la torture, transferts de prisonniers en toute illégalité", a-t-elle conclu.
"Depuis dix ans, les Etats-Unis bafouent les droits humains. Cette action symbolise le fait que les Etats-Unis tournent le dos à la justice, aux droits humains, à la liberté", a déclaré sur place à l'AFP Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
"Le président Obama s'était engagé à fermer Guantanamo début 2010; or il ne l'a toujours pas fait et il reste aujourd'hui 170 prisonniers dans cette prison, dont un tiers libérables, sur lesquels ne pèse aucune accusation", a-t-elle poursuivi. "Nous demandons la fermeture de Guantanamo, ainsi que des enquêtes sur les auteurs de ce système et sur ces violations qui risquent de rester impunies: détentions arbitraires, détentions illimitées sans jugement, utilisation de la torture, transferts de prisonniers en toute illégalité", a-t-elle conclu.