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Amnesty avait exhorté l'Etat hébreu à s'engager publiquement à ne pas faire usage de son artillerie ou encore de projectiles au phosphore blanc sur les secteurs à forte densité de population. Amnesty avait également demandé aux dirigeants du Hamas d'ordonner l'arrêt des tirs de roquettes sur les civils israéliens, attaques que l'organisation qualifie également de crimes de guerre.
Amnesty -qui avait accusé Israël de crimes de guerre dès la fin du conflit le 18 janvier dernier- souligne qu'il reste des "questions perturbantes" notamment de celle de savoir pourquoi les armes de précision utilisées par Tsahal telles que des obus de char ou encore des missiles ont "tué autant d'enfants et d'autres civils".
Amnesty accuse également Tsahal d'avoir utilisé des armes au phosphore, de s'être servi de Palestiniens comme "boucliers humains" et d'avoir fréquemment empêcher des civils de recevoir des soins et de l'aide humanitaire.
Le mode des attaques israéliennes et le nombre élevé de pertes civiles "indiquent un comportement dangereux, un mépris pour la vie des civils et leurs biens et une incapacité permanente pour distinguer les cibles militaires des populations civiles", accuse notamment Amnesty International.
Selon les responsables sanitaires à Gaza et les organisations de défense de droits de l'homme, plus de 1.400 Palestiniens dont plus de 900 civils ont été tués au cours des trois semaines de l'offensive israélienne "Plomb durci". Israël fait état d'un bilan plus proche de 1.100 morts et affirme que l'immense majorité de ces morts étaient des militants mais refuse d'en fournir la liste.
Amnesty précise que quelque 300 enfants et des centaines d'autres civils non armés figurent parmi les morts. Treize Israéliens ont également perdu la vie dont trois civils tués dans un tir de roquette.
L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire sur ce rapport d'Amnesty International.