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Deux associations marocaines, en l’occurrence le Centre de la Mémoire commune et l’avenir (CMCA) et l’Association Rif pour le développement et la solidarité ont dénoncé vigoureusement ces agissements en totale contradiction avec les principes d’Etat de droit qu’est l’Espagne et qui semble se faire un devoir d’inciter les autres à se mettre au diapason des normes internationales en la matière. Les deux structures qui s’apprêtent à organiser, en septembre prochain, une conférence sur l’avenir de Sebta et Mellilia et Iles Zafarines ont appelé à cette occasion le gouvernement marocain à intervenir pour protéger les citoyens marocains de toutes les violations des droits de l’Homme commises par la police espagnole au niveau de ces deux faux points frontaliers. Il s’agit, selon elles, d’un acte abject qui ne fait qu’envenimer les relations maroco-espagnoles, soulignant que ce genre de conduites itératives constitue « une provocation volontaire et capricieuse contre les Marocains ». Il est temps, selon le communiqué des deux associations marocaines, d’aller tout droit vers un avenir commun, basé sur une réconciliation historique et de cesser de nourrir la haine, l’agressivité et tous les sentiments fondés sur des résidus historiques obsolètes, dont s’accommodent toutes les forces non démocratiques et n’ayant aucune foi en l’avenir.