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Convaincu de l’échec de la thèse du polisario, celui qui contestait depuis longtemps les pratiques et la politique des dirigeants de la prétendue « Rasd », a indiqué « qu’il était difficile pour quelqu’un qui a délogé et déplacé des centaines de sahraouis de chez eux, de rentrer plus tôt au bercail. Il fallait rester jusqu’à ce que ces derniers puissent prendre en main leur destin », a-t-il indiqué. Le choix du timing n’est donc pas fortuit, il a cela de symbolique qu’il coïncide avec les dix années du règne de Mohammed VI. Aujourd’hui, il a la ferme conviction, de par sa grande expérience du dossier et l’échec des propositions de règlement, que le statut d’autonomie avancé proposé par le Maroc est la solution idoine pour clore définitivement ce dossier.
Une proposition à laquelle adhère un grand nombre de Sahraouis dans les camps mais qui ne peuvent malheureusement l’exprimer ouvertement, a-t-il souligné en précisant au passage que « d’autres hauts responsables du polisario dont il préfère taire les noms pour leur sécurité, sont disposés à lui emboîter le pas».
A ce propos, il a précisé « qu’il ne fallait pas attendre grand-chose de la réunion prévue dimanche prochain avec le polisario ». Et pour cause, a-t-il martelé, « le polisario a tout à gagner en tergiversant et en alimentant ce conflit fictif ». Fera-t-il partie de la délégation marocaine ? L’essentiel pour lui n’est pas d’y figurer ou non, mais que le Maroc soit dans une position juste, a-t-il ajouté. Commentant la relation entre le polisario et l’Algérie, il a précisé que c’est une relation entre un chef et son subordonné.
« Le polisario est un instrument au service de l’Algérie dans sa politique offensive contre le Maroc », a-t-il indiqué. D’ailleurs, plus que le courant « Khat Achahid, il considère que le radicalisme le plus dur reste celui de l’Algérie. Ahmadou Ould Soulem n’a pas manqué de déplorer les conditions inhumaines, voire catastrophiques dans lesquelles vivent les Sahraouis dans les camps. Des conditions qui ne cessent d’être exploitées par les dirigeants du polisario afin de détourner les aides et de s’enrichir illicitement.