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Kenneth Thompson a souligné que le ton de la lettre de convocation correspond "à la façon injuste dont le bureau du procureur de Manhattan a traité Mme Diallo tout au long de cette affaire", comme "si elle était l'accusée et Dominique Strauss-Kahn la victime", a-t-il dit au "New York Times". L'Associated Press a eu confirmation de source proche du dossier que Nafissatou Diallo a été convoquée pour lundi 15h (21h en France, 19h gmt) par le procureur. Contacté par l'AP, Me Thompson a déclaré être en déplacement et ne pas pouvoir s'exprimer dans l'immédiat. Les services du procureur se sont refusés à tout commentaire. La crédibilité de Nafissatou Diallo a été mise en cause par le procureur fin juin, en raison de mensonges de la jeune femme d'origine guinéenne sur sa situation personnelle lors de son immigration aux Etats-Unis et sur des aspects importants de l'affaire DSK. Selon des sources proches du dossier, le bureau du procureur de Manhattan tente de vérifier si, une fois mise en doute la crédibilité de l'accusatrice, son avocat n'aurait pas évoqué avec la défense de DSK la possibilité d'un arrangement financier et de l'abandon des poursuites au pénal. "Cette allégation contre moi est absolument fausse", a assuré Me Thompson. Me Benjamin Brafman, le conseiller de Dominique Strauss-Kahn, s'est refusé à tout commentaire, tout comme le bureau du procureur. Les avocats de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson et Douglas Wigdor, ont porté plainte au civil le 8 août. Ils réclament des dommages et intérêts d'un montant non précisé dans le cadre de cette action en justice intentée devant un tribunal du Bronx.