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Ce projet relatif à "l'impact négatif de la corruption sur la jouissance des droits de l'Homme" fait suite aux recommandations d'un panel de discussions organisé au cours de la session de mars du CDH.
Présentant le texte de la résolution au nom du Maroc, de l'Autriche, du Brésil, de l'Indonésie et de la Pologne, le représentant permanent du Royaume à Genève, Omar Hilale, a souligné le lien étroit entre le phénomène de la corruption et les droits de l'Homme et le rôle que peut jouer le conseil en la matière.
"C'est pourquoi nos pays ont jugé opportun de donner suite aux recommandations du panel en vue d'explorer le rôle que pourrait jouer le Conseil des droits de l'Homme dans ce domaine", a-t-il expliqué.
Le diplomate marocain a fait savoir que l'objectif principal de la résolution est de demander au Comité consultatif du CDH d'examiner cette question et de présenter un rapport au conseil en juin 2014. Le texte demande en effet au comité de recueillir les contributions des parties prenantes, notamment les Etats membres de l'ONU, les organisations régionales et internationales compétentes, particulièrement l'Académie internationale de lutte contre la corruption et le Haut-commissariat aux droits de l'Homme, ainsi que les institutions nationales des droits de l'Homme, la société civile et les universités.
Il invite également le Comité consultatif à prendre en compte le mandat spécifique du Conseil des droits de l'Homme et le travail effectué sur cette question par les mécanismes et organes compétents de l'ONU.
Tout en reconnaissant que toutes les formes de corruption peuvent avoir de sérieux effets négatifs sur la jouissance des droits de l'Homme, la résolution souligne l'importance d'examiner les moyens de mieux utiliser les mécanismes de l'ONU relatifs aux droits de l'Homme.
Elle met en évidence la contribution de la coopération internationale en matière de lutte contre la corruption à la promotion et la protection des droits de l'Homme et rappelle le mandat de la Conférence des Etats parties à la convention internationale contre la corruption, dont la 5ème session est prévue en novembre à Panama.