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Une légère amélioration estimée à 1.4% aurait été, cependant, relevée au deuxième trimestre 2009. Compte tenu des effets favorables de l’actuelle campagne agricole, le PIB aurait progressé de 4,6% au cours du deuxième trimestre, durant lequel des signaux moins défavorables y apparaissent, attestant d’un ralentissement du rythme de contraction de l’économie mondiale. Les marchés financiers se seraient détendus, à la suite des interventions massives des Etats, et les conditions de financement se seraient légèrement assouplies. La chute du commerce mondial s'atténuerait progressivement, pour terminer l’année avec une baisse de 9,7%. Cependant, la croissance mondiale ne retournerait en terrain positif qu’à partir de l’année 2010, indique le même document La demande mondiale adressée au Maroc au cours des troisième et quatrième trimestres baisserait de manière moins marquée (-2,2% et -1,8%, en variations trimestrielles). Concernant les échanges économiques au niveau international, les exportations en baisse de 12.1% en variation trimestrielle, ont subi le recul des expéditions des phosphates et dérivés, des biens d’équipement et des produits alimentaires au premier trimestre 2009. Cependant, les exportations des biens de consommation, en particulier celles de la bonneterie et des vêtements confectionnés, semblent connaître un retournement à la hausse.
Ce constat semble se confirmer au deuxième trimestre. En revanche, les importations ont nettement reflué au premier trimestre 2009, enregistrant une baisse de 21,9%, en variation trimestrielle.
Ce reflux a concerné davantage les demi-produits, les produits énergétiques et les biens d’équipement. La baisse plus prononcée des importations par rapport aux exportations s’est traduite par une amélioration du taux de couverture de 4,7 points, affirme la même source. Par ailleurs, l’évolution conjoncturelle défavorable des transferts des MRE (Marocains résidant à l’étranger) et des recettes touristiques, observée depuis le troisième trimestre 2008, ne permettrait pas d’atténuer l’impact du déficit commercial sur la balance courante. En effet, les recettes des MRE ont affiché, à fin mai 2009, un recul respectif de 13,8% et 16,6%, en variations annuelles. Le secteur touristique tarderait, également, à retrouver une poussée positive au cours de 2009.
En effet, les nuitées enregistrées dans les hôtels classés et les recettes voyages ont affiché, à fin mai 2009, des régressions respectives de 3% et 16,6%, en variations annuelles.
Quant au secteur du transport, sa valeur ajoutée a reculé, au premier trimestre 2009, de 2,9%, en glissement trimestriel, après un ralentissement observé pendant toute l’année 2008. Les transports maritime et ferroviaire ont été affectés par la chute des exportations du phosphate et de ses dérivés, rapporte le Haut commissariat au Plan Au niveau de l’industrie, la chute de la valeur ajoutée, enregistrée au quatrième trimestre 2008 (-4% en glissement annuel), s’est atténuée au début de cette année, pour atteindre -0,8%, au premier trimestre 2009.