-
Le vaccin contre la méningite se fait désespérément désirer : Futurs pèlerins alarmés
-
Signature d’un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération entre Tanger et Al-Qods
-
Le silence radio d’une majorité quasi-muette
-
Migration à la Trump
-
Amina Bouayach plaide pour un engagement accru en faveur de la protection des droits des migrants en Afrique
Le défenseur des droits humains a confirmé que les séquestrés des camps de Tindouf vivent sous un siège militaire et médiatique de la part des milices du Polisario, qui perpètrent systématiquement de graves violations contre ces personnes sans défense, en l’occurrence des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, des exécutions extrajudiciaires, l’esclavage, etc... L’enrôlement militaire d'enfants constitue un mépris flagrant des dispositions de la Convention de Genève et du droit international.
Lors de son intervention, M. Brika a souligné que le Comité est conscient de la détérioration de la situation des droits de l'Homme dans les camps de la honte en Algérie, suite à la formation par certains dirigeants du Polisario de milices armées qui sévissent contre les séquestrés qui osent les critiquer. Ils exploitent par là même leur malheur devenu un fonds de commerce en détournant l'aide internationale qui leur est destinée et qu’ils commercialisent sur les marchés des pays voisins du Sahel et du Sahara.
Le militant des droits de l'Homme a révélé que la prolifération de ces milices armées soutenues par l’Algérie, a conduit à une recrudescence de la violence et à une répression systématique des civils avec le soutien du pays hôte, qui n'est jamais intervenu pour protéger l’intégrité physique de ces réfugiés sur son sol, notamment les blogueurs et les utilisateurs des réseaux sociaux, ainsi que les manifestants qui réclament justice pour leurs enfants kidnappés par la machine répressive des dirigeants du Polisario et enfermés dans des prisons secrètes depuis plus de trois mois où ils sont quotidiennement soumis à toute sorte de tortures.
Al-Fadil Brika a évoqué la violente campagne menée contre les membres de la tribu Rguibat Souaâd par des milices affiliées à un membre de la direction du Polisario qui a adopté une méthode systématique de nettoyage ethnique habituelle du Polisario, menant une campagne d'arrestations parmi les jeunes et les femmes de cette tribu et les jetant en prison et dans des centres de torture secrets.
Au terme de son intervention, Al-Fadil Brika a réclamé de la 4ème Commission des Nations unies de faire pression sur le pays d'accueil, l'Algérie, pour qu'il respecte les droits des réfugiés et les protège en mettant fin à l'état de siège qui prévaut dans les camps et la politique d'impunité dont bénéficient les dirigeants du Polisario.
Ahmadou El-Katab