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Dans une déclaration à la MAP au terme d'une réunion de deux jours de l'AP-UPM, M. Radi, qui a accédé à la présidence de cette Assemblée pour une période d'une année, a souligné le rôle qu'il incombe à cette dernière de jouer pour aider la région à recouvrer sa stabilité et sa sérénité dans le respect des aspirations de ses populations.
Le président de la Chambre des représentants a insisté, à cet égard, sur la nécessité, aujourd'hui plus que jamais, de veiller au renforcement de la coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée à travers la relance de la mise en œuvre des programmes de coopération existants et l'établissement de partenariats à venir.
L'AP-UPM, a-t-il dit, doit aussi saisir l'opportunité de ces événements pour renforcer sa position au sein des instances de l'Union pour la Méditerranée en développant notamment de nouveaux mécanismes et en définissant de nouveaux outils à même de contribuer au développement de la coopération.
M. Radi, qui a été porté également vendredi à Rome «pour une période transitoire» à la tête de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), a estimé particulièrement nécessaire la relance du projet de création de la Banque euro-méditerranéenne de développement.
Le président de la Chambre des représentants a, d'autre part, mis l'accent sur l'impératif d'une action concertée pour l'activation du processus de paix au ProcheOrient, en insistant sur le droit du peuple palestinien à vivre dans son Etat indépendant avec Al Qods comme capitale.
M. Radi avait estimé dans la matinée que les événements que vivent certains pays du bassin méditerranéen sont «un facteur de déblocage, de légitimité et de démocratie qui doivent conduire à des transformations qualitatives».
Intervenant lors de la 7ème réunion de l'Assemblée parlementaire de l'UPM, M. Radi avait également exprimé sa solidarité avec les peuples tunisien, égyptien et libyen, observant que leurs «principales revendications sont la démocratie, la liberté, l'Etat de droit, la justice sociale et la garantie de la dignité».
Les événements que vivent certains pays du bassin méditerranéen sont «un facteur de déblocage, de légitimité et de démocratie qui doivent conduire à des transformations qualitatives», a-t-il estimé.
Le président de la Chambre des représentants, qui traitait du thème « L'Union pour la Méditerranée et les développements en cours dans la région », a, en outre, souligné la nécessité pour les peuples arabes d'«entrer dans la modernité, de s'engager de plein fouet dans le 21ème siècle et d'adhérer à l'esprit du temps et aux valeurs universelles».
«Le Monde arabe est en marche, il est en train de tourner la page de la période des mouvements de libération et de la légitimité historique ainsi que celle des anciens régimes monolithiques qui excluaient l'alternance et le changement « a estimé M. Radi.
Ces événements sont une occasion pour «rattraper le retard» accumulé en ce sens qu'ils marquent une «rupture historique» avec le passé et ne laissent aucune place à «l'arbitraire et l'injustice», a-t-il estimé en rendant hommage à la maturité des peuples tunisien, égyptien et libyen.
L'étape à venir est donc celle de la construction, de la prospérité et du progrès, a affirmé le président de la Chambre des représentants, appelant l'Union européenne à concrétiser sa solidarité avec ces peuples en accompagnant ces changements et en favorisant la mise à niveau de la rive Sud du bassin méditerranéen par rapport à sa rive Nord.
Le Monde arabe a besoin de l'aide de l'UE, a insisté M. Radi, en mettant l'accent sur l'intérêt d'un tel accompagnement pour promouvoir la paix et la sécurité «indispensables» dans la région.
Le président de la Chambre des représentants a, à cet égard, mis en relief la place centrale du problème du Proche-Orient sans le règlement duquel, a-t-il dit, nulle paix et sécurité ne sauraient être atteintes.
Il a, par ailleurs, souligné la nécessité pour l'Union pour la Méditerranée (UPM) de dynamiser ses partenariats et de rétablir des mécanismes plus efficaces aux niveaux économique et social.