Abdelouahed Radi lors de la session du Conseil national de l’USFP : “La crise de l’USFP appartient désormais au passé”

Le Premier secrétaire de l’USFP l’a clamé haut et fort : «La crise qu’a connue l’USFP depuis 2007 est aujourd’hui terminée». C’était le mot de la fin de Abdelouahed Radi qui a adressé aux participants à la session du Conseil national du Parti tenue durant le week-end, à Bouznika, un discours où le mot d’ordre aura été celui d’un parti résolument  tourné vers l’avenir. Un parti qui, tout en tirant une fierté toute légitime de son capital historique, se doit de s’ouvrir sur le 21ème siècle.
L’un des défis à relever est comment construire un parti populaire, valeur d’aujourd’hui. Quel sens et quelle forme doit prendre aujourd’hui le mot « militantisme »? Comment un parti socialiste, démocratique, comme l’USFP, peut-il remporter les élections de manière légale ? Comment devrait-on soutenir et consolider la démocratie au Maroc ? Comment instaurer la transparence dans les différents domaines ? Autant de questions, entre autres, dont le Premier secrétaire a fait part aux militantes et militants, membres du Conseil national. Lors de cette session, les débats auront été particulièrement animés, ce qui serait, somme toute, normal.
Le Premier secrétaire dira, par ailleurs, que le rapport politique soumis à l’appréciation des participants n’était pas plus qu’une thèse, et qui, donc, pouvait bien s’accommoder de bien d’autres. « Les réformes politiques et constitutionnelles constituent toujours une priorité pour nous », a souligné en substance M. Radi, mais il faut bien se dire que « nous ne sommes pas les seuls à être concernés », ajoutant que la réponse à ces propositions peut être saisie de manière indirecte.
Le programme des réformes introduites par SM le Roi fait bel et bien partie du programme des réformes voulues par  l’USFP.
Il s’agit, aujourd’hui, plus que jamais, de continuer à aller de l’avant, en renforçant la position du Parti via la concrétisation des recommandations adoptées lors du 8ème Congrès, en organisant un débat national sur les réformes politiques, sur les élections et leur préparation, la consolidation de la famille ittihadie, l’unification de la gauche, ainsi que l’organisation de la session nationale de réforme et d’une session nationale sur le volet organisationnel  concernant le Parti.

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