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Des "signes positifs et encourageants ont ouvert la voie notamment au Maroc ou en Tunisie qui ont su garantir une bonne participation de femmes dans leurs institutions législatives", a dit le président de l'UIP, Abdelouahed Radi.
M. Radi intervenait dans le cadre d'une conférence de presse conjointe avec Michelle Bachelet, directrice exécutive de ONU-Femmes, destinée à dresser un état des lieux sur "les femmes en politique", à travers la dernière édition d'une carte du monde sur la présence féminine dans les institutions parlementaires et exécutives.
Selon cette carte, fruit d'un partenariat entre UIP-ONU femmes, il ressort que les femmes ne représentent que 19,5 % des parlementaires dans le monde en 2011. Avec 10,7 %, la région arabe reste à la traîne.
"Malgré un début d'année prometteur, la région arabe reste la seule au monde où aucun Parlement ne comporte un minimum de 30 % de femmes. Il est néanmoins encourageant de constater qu'un certain nombre de pays de la régions ont introduit des quotas pour améliorer les taux de participation politique des femmes et surmonter les obstacles culturels, économiques et institutionnels qui leur barrent la route", lit-on dans ce document. A l'issue des élections de 2011 au Maroc, "elles représentaient 16,7 %" dans la Chambre des représentants, soit une progression de 6 points de pourcentage par rapport à l'élection précédente", poursuit le document.
"Nous ne pouvons pas baisser les bras et juste constater les opportunités manquées", a souligné M. Radi pour qui "le Printemps arabe est le début d'un processus de changement".
Les "femmes étaient à l'avant-garde des soulèvements au Moyen-Orient, elles doivent aussi être à l'avant-garde de la démocratie parlementaire", a-t-il estimé. Tout en reconnaissant qu'il "reste beaucoup à faire et que beaucoup d'opportunités sont à saisir" pour insuffler un changement fort en faveur de la participation politique des femmes, il soulignera "les signes positifs et encourageants (qui) ont ouvert la voie notamment en Tunisie et au Maroc". Le président de l'UIP a appelé les "partis politiques (au Maroc) à fournir davantage d'efforts pour que les femmes aient la place qu'elles méritent, tout en se disant confiant quant à la parité car recommandée par la nouvelle Constitution".
M. Radi qui a présidé mercredi la réunion parlementaire organisée par l'UIP et les Nations unies, à travers ONU-Femmes, à l'occasion de la 56ème session de la Commission de la condition de la femme, a rencontré dans la journée plusieurs responsables internationaux et régionaux, en particulier le directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake, et l'observateur permanent de l'Union africaine à l'ONU, Tété Antonio.