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Dans ce cadre, il a présenté hier, au siège du tribunal de commerce de Casablanca, devant les juges de la Métropole, les grandes lignes de son projet de réforme.
A l’ouverture de cette rencontre, il a souligné que la réforme du secteur passe inéluctablement par le tribunal, qui doit disposer de tous les moyens et des conditions de nature à faciliter le travail des fonctionnaires, des juges et des avocats.
Au cours de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une série de visites aux tribunaux du Royaume, le ministre a rappelé le rôle primordial des ressources humaines dans le secteur. Il a également mis en relief le rôle joué par les juges dans l’édification de l’Etat de droit, l’établissement de la justice et de la paix sociales, la garantie de l’exercice des droits ainsi que le respect des devoirs et des fondements de la solidarité sociale.
Le juge doit veiller à l’indépendance de la justice et à l’équité. De ce fait, il est appelé à accompagner le développement et les mutations sur le plan national et international, être au fait de la jurisprudence, des idées et des valeurs qui deviennent universelles, a-t-il indiqué.
Le juge à qui incombe la responsabilité de garantir des jugements équitables, a pour mission la facilitation aussi bien de l’accès des citoyens à la justice que des procédures, le traitement des affaires dans des délais raisonnables et leur exécution. Il a également souligné la nécessité de remédier aux problèmes auxquels sont confrontés les magistrats, notamment au niveau de l’exécution des jugements, ainsi que de la mobilisation des moyens nécessaires pour s’acquitter convenablement de leur mission.
Pour faire aboutir son projet, Abdelouahed Radi a déclaré que les budgets de fonctionnement et d’équipement du ministère dont il a la charge ont connu une hausse respective de 38 et 18 % en 2009, outre la création de 1.000 nouveaux postes budgétaires.
Après sa rencontre avec les juges de la capitale économique, le ministre de la Justice, s’est déplacé à Ain Sebaa pour inaugurer le nouveau siège du tribunal de première instance.
La réalisation de cette infrastructure fait partie d’un programme portant sur la construction de 18 tribunaux de première instance et 4 Cours d’appel d’ici 2012 en vue de parvenir à une harmonisation de la carte judiciaire.
A souligner par ailleurs que dix associations de défense des droits de l’Homme ont signé, lundi 6 avril à Rabat, un projet de mémorandum commun pour la réforme du secteur de la Justice, à l’initiative de l’Association Adala. Abdelaziz Nouidi, président de cette Association, nous a fait savoir que ce projet élaboré dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, constitue une plate-forme de débat et une force de proposition des ONG qui croient en l’approche productive dans toute réforme.