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Quel traitement a été réservé à la gent féminine par le cinéma marocain ?
Le cinéma marocain, comme tous les cinémas du monde, a traité de différentes manières la question des femmes, c'est-à-dire qu'il y a des films qui ont triomphé de tout ce qui est féminin, en présentant des images positives contenant une prise de conscience du rôle des femmes dans la construction de la société et en enracinant leur position d'acteur principal dans tous les aspects de la vie, car elles sont mère, sœur, épouse et fille.
La femme a été dépeinte comme un élément vital qui prolonge la vie avec la sève de l'existence et répand le concept de bonheur dans la vie d'un homme parce qu'elle est son incontournable moitié qui mérite amour et respect.
Au même moment, les films commerciaux existent bel et bien et véhiculent une image superficielle de la femme perpétuant des images stéréotypées sur la réalité des femmes, en utilisant leur féminité. Elle visait à perpétuer les stéréotypes sur la réalité des femmes, en n'employant que sa féminité et sa beauté pour attirer l'attention du grand public.
Parmi les films marocains les plus orientés vers la gent féminine, provenant de l'écriture cinématographique visant à toucher les niveaux de conscience du public, on citera notamment «Washma» de Hamid Bennani, «El Chergui)» de Moumen Smaihi, “Arais Min Kassab” de Jilali Farhati, “Badis” de Mohamed Abderahman Tazi, et “Femmes et Femmes” de Saad Chraïbi.
Ces productions cinématographiques s’articulent autour d’une vision intellectuelle visant à refléter le combat des femmes en leur donnant le statut qu’elles méritent.
L'image de la femme a-t-elle évolué dans le cinéma marocain, ou est-elle restée l'otage d'un certain stéréotype ?
Bien sûr, la scène cinématographique marocaine a connu une évolution dans le sens de permettre de présenter une image honorable de la femme en phase avec le rôle important de la gent féminine notamment avec les acquis de la femme au sien de la société marocaine en reconnaissance à ce que les femmes ont réalisé dans le cadre associatif et militant.
La femme a su s’imposer et imposer le respect aux côtés des hommes . Les médias publics ont depuis un certain temps présenté une image de la femme loin des stéréotypes par le biais d’un traitement qui tente de donner plus d'espace à la présence féminine et de la présenter sous un angle positif.
Mais cela ne veut pas dire que notre cinéma national s'est complètement débarrassé des visions rétrogrades des réalisateurs, bien au contraire, il y a encore parmi nous des "réalisateurs" qui regardent la réalité de leurs mères, sœurs et filles à travers un angle exigu et une vision étroite entachée par une mauvaise compréhension de la réalité et du rôle des femmes dans la société marocaine.
Que doit-on demander aux cinéastes marocains lorsqu'ils traitent la question des femmes ?
Il est difficile de mettre en place une liste d’exigences, ou de concevoir un programme exhaustif pour plier les cinéastes à le suivre lors de la réalisation de leurs films ou pour les sensibiliser aux questions de la cause féminine. Par contre, on peut lancer un appel pour la nécessité de prise de conscience quant au rôle important des femmes et tout ce qu’elles prodiguent comme service à la société. Le monde ou la pratique cinématographique est au fond un acte créatif qui est une ode à la beauté, et la beauté est incontestablement la femme.
Le cinéma marocain, comme tous les cinémas du monde, a traité de différentes manières la question des femmes, c'est-à-dire qu'il y a des films qui ont triomphé de tout ce qui est féminin, en présentant des images positives contenant une prise de conscience du rôle des femmes dans la construction de la société et en enracinant leur position d'acteur principal dans tous les aspects de la vie, car elles sont mère, sœur, épouse et fille.
La femme a été dépeinte comme un élément vital qui prolonge la vie avec la sève de l'existence et répand le concept de bonheur dans la vie d'un homme parce qu'elle est son incontournable moitié qui mérite amour et respect.
Au même moment, les films commerciaux existent bel et bien et véhiculent une image superficielle de la femme perpétuant des images stéréotypées sur la réalité des femmes, en utilisant leur féminité. Elle visait à perpétuer les stéréotypes sur la réalité des femmes, en n'employant que sa féminité et sa beauté pour attirer l'attention du grand public.
Parmi les films marocains les plus orientés vers la gent féminine, provenant de l'écriture cinématographique visant à toucher les niveaux de conscience du public, on citera notamment «Washma» de Hamid Bennani, «El Chergui)» de Moumen Smaihi, “Arais Min Kassab” de Jilali Farhati, “Badis” de Mohamed Abderahman Tazi, et “Femmes et Femmes” de Saad Chraïbi.
Ces productions cinématographiques s’articulent autour d’une vision intellectuelle visant à refléter le combat des femmes en leur donnant le statut qu’elles méritent.
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Que doit-on demander aux cinéastes marocains lorsqu'ils traitent la question des femmes ?
Il est difficile de mettre en place une liste d’exigences, ou de concevoir un programme exhaustif pour plier les cinéastes à le suivre lors de la réalisation de leurs films ou pour les sensibiliser aux questions de la cause féminine. Par contre, on peut lancer un appel pour la nécessité de prise de conscience quant au rôle important des femmes et tout ce qu’elles prodiguent comme service à la société. Le monde ou la pratique cinématographique est au fond un acte créatif qui est une ode à la beauté, et la beauté est incontestablement la femme.