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Le directeur de la publication et de la rédaction de notre alter ego, le quotidien « Al Ittihad Al Ichtiraki », dans sa chronique, ce vendredi, a souligné, de prime abord, que le contexte actuel est marqué essentiellement par l’écoulement de 48 années depuis l’émission de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) sur lequel s’est appuyé le Maroc dans la récupération de son Sahara et à l’horizon de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour en débattre à nouveau, comme à l’accoutumée chaque année.
« La 4ème Commissions des Nations unies, lors de sa dernière réunion et à travers sa décision, a enterré, à nouveau, le référendum d’autodétermination qui a été écarté par toutes les instances onusiennes depuis 20 ans et a consacré, en revanche, la voie politique et la solution qui en découle, en présence de toutes les parties.
Au lendemain de la Marche verte, le 19 novembre 1975 les dirigeants algériens avaient affirmé qu’ outre l’Espagne en sa qualité d’autorité administrative, les parties concernées et intéressées par le dossier du Sahara occidental sont l’Algérie, le Maroc et la MauritanieEt ce sont là deux décisions qui se complètent, de même que c’est une gifle assénée à l’Algérie et une condamnation de son comportement politique à l’international, a-t-il développé, en ajoutant que ladite commission a également choisi de réitérer le tracé adopté par la communauté internationale concernant la résolution du « conflit du Sahara et de réaffirmer la compétence exclusive des Nations unies quant à la gestion de ce dossier, contrairement à ce que pressentait la junte algérienne et ses complices dans le complot dirigé contre le Maroc, tel que l’Afrique du Sud qui n’a de cesse de se déployer pour impliquer l’Union africaine dans la solution recherchée.
L’éditorialiste du quotidien « Al Ittihad Al Ichtiraki » a noté que l’Algérie, dans sa fuite en avant, ne cesse de marteler que le cessez-le-feu a pris fin alors que tous les rapports affirment le contraire…
Ainsi, pataugeant dans ses contradictions, elle prétend que l’an 1991 fut une étape charnière du processus de résolution de la question du Sahara alors que la Communauté internationale atteste que c’est l’année 2007 qui en marque l’étape cruciale en consacrant le principe de l’autonomie interne.
Ce fut, indique Abdelhamid Jmahri, l’objet de l’enseignement édifiant et ferme apporté par Omar Hilale.
En effet, le diplomate marocain a mis à nu les tentatives algériennes de faire main basse sur le principe de l’autodétermination occultant celui qui en détient le droit intellectuel et historique, à savoir le Maroc, rapporte-t-il en précisant qu’Omar Hilale a relevé que le Maroc avait en 1963 présenté le dossier de la décolonisation du Sahara, dit alors le Sahara espagnol… De ce fait, souligne Jmahri se référant à l’intervention d’Omar Hilale, le Maroc a bien été à l’avant-garde de la conception de ce principe, de sa définition précise et de sa délimitation fixant par là les démarches de son traitement, notamment à travers son examen par la commission des six créée en 1959.
A cet égard, l’éditorialiste évoque la contribution savante et réfléchie de responsables de la diplomatie marocaine à l’époque, tels qu’El Mehdi Benâboud et Driss M’hammedi, au courant de l’année 1960 au sujet de la définition précise de la « décolonisation », Tanger ayant abrité les travaux de la Commission des 17 constituée à cet effet et ayant tenu ses premières assises dans la capitale du « Boughaz ».
Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, précise-t-il en citant Hilale, avait reçu les membres de cette Commission et leur a confié Ses revendications territoriales (…)
Toutes ces dates et étapes historiques, relève Jmahri, révèlent que tous ces faits ont été antérieurs à la naissance de l’Etat algérien et ont fait l’objet de conventions et traités nationaux, une année après son indépendance.
Naturellement, a-t-il mis en exergue, les développements initiés par les Nations unies ne font que renforcer la position du Maroc. Le fait est que celle de l’Algérie a toujours été sélective, motivée par des calculs régionaux contraires à toute étique et à toute déontologie. Preuve en est, comme l’a rappelé subtilement Omar Hilale, la lâche dérobade vis-à-vis d’autres dossiers (…)
Et de fustiger les contradictions morales flagrantes de la junte algérienne dont l’arrogance culmine jusqu’à qualifier le Maroc d’«Etat d’occupation », sachant que cela ne figure nulle part dans aucune résolution internationale.
Là-dessus, l’éditorialiste rappelle qu’au lendemain de la Marche verte, le 19 novembre 1975 les dirigeants algériens avaient affirmé qu’«outre l’Espagne en sa qualité d’autorité administrative, les parties concernées et intéressées par le dossier du Sahara occidental sont l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie ». Par la suite, a-t-il enchaîné, l’Algérie a soutenu l’option (la sienne) de diviser le Sahara, « en d’autres termes la détermination du sort d’un peuple dont l’hôte procède à sa partition », telle fut la première contradiction !