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A l’ouverture de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du programme culturel de ladite section, Abdelhamid Jmahri a évoqué, en premier lieu, la réforme du système judiciaire au Maroc et mis en relief son rôle central. L’initiative d’une centaine d’ONG, d’organisations politiques et des droits de l’Homme qui se veulent une force de proposition est une première et démontre la bonne volonté et la mobilisation de tous les intervenants pour la réussite ce grand chantier, a-t-il poursuivi.
La réunion du Premier ministre Abbas El Fassi avec la commission interministérielle chargée de l’élaboration du projet de réforme de la justice et la signature d’un projet de mémorandum commun dans ce sens, par dix associations de défense des droits de l’Homme, traduit cette volonté, a fait constater Abdelhamid Jmahri.
Réformer la justice est aujourd’hui une nécessité urgente, et ce pour pallier les dysfonctionnements que connaît le secteur.
Cette revendication renvoie à la réforme constitutionnelle qui figurait parmi les recommandations du VIIIème congrès de l’USFP. L’appel à cette réforme n’est pas fortuit, mais basé sur un diagnostic objectif de la situation politique du pays et des rapports de l’Instance Equité et Réconciliation, particulièrement après la dépréciation de l’action politique, a ajouté Abdelhamid Jmahri.
L’orateur s’est, par la suite, interrogé sur les actions à entreprendre. La désaffection politique trouve ses origines dans l’image que reflète généralement le ministre de lui-même ou celle que donnent les parlementaires de l’instance législative, a-t-il fait remarquer.
Tout en indiquant que les instituions du Royaume doivent retrouver leur aura, et notamment la Primature, les deux Chambres du Parlement, l’intervenant a rappelé les réformes constitutionnelles qu’a connues le Maroc et les conditions qui les ont imposées.
Par ailleurs, il a souligné que le projet d’autonomie dans les provinces du Sahara sera accompagné d’une réforme politique.
A propos de la crise sociale que traverse le Maroc, Jmahri a exprimé l’inquiétude de l’USFP quant à cette phase délicate qui a donné lieu à une série de grèves dont certaines découlent d’une interprétation erronée de la situation.
La conjoncture politique actuelle impose l’unification de la gauche en vue de constituer un pôle socialiste démocratique moderne, surtout que le pôle de la droite conservatrice est nostalgique ou souhaite que les choses restent telles quelles, a-t-il indiqué.
Jmahri a conclu son intervention en précisant que les élections communales sont une occasion pour se réconcilier avec les citoyens marocains, mais au cas où la fraude l’emporterait, le Maroc sera voué à la catastrophe.