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L'écrivain-journaliste Abdelhamid Jmahri estime que "l'Union européenne se doit de privilégier un choix qui ne prend pas en ligne de compte la république fantomatique.
Dans son éditorial intitulé ''Pour toutes ces raisons, rien n'empêche l'Union européenne (UE) de franchir le pas'', publié dans la livraison de ce vendredi du quotidien ''Al Ittihad Al Ichtiraki'', l'auteur pense que ''l'Union européenne dont aucun membre ne reconnaît cette république fantoche, au demeurant un cheval de Troie de l'Algérie, ne peut au final que privilégier le choix de ne pas prendre en ligne de compte cette république fantomatique. C'est-à-dire choisir entre l'illusion et la réalité d'un Sahara marocain''.
Il cite à l'appui ''les positions de l'Allemagne, la France et l'Espagne'', notant que ''l'Union européenne ne compte plus aucun pays qui cherche à tirer profit de la cause nationale''.
Pour preuve, soutient-il, la position exprimée par l'UE au sujet de la question de l'intégrité territoriale comme cela a été exprimée par le porte-parole de la Commission européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Peter Stano, à la veille du sommet Union européenne-Union africaine en février dernier à Bruxelles, qui a déclaré que ''la présence d'un représentant de l'Etat fantomatique et du soi-disant leader du ''Polisario'' au sommet ne change rien à la position de l'Union européenne''.
Il souligne, par ailleurs, que la position de l'Union européenne qui a salué le soutien exprimé par l'Espagne en faveur de l'initiative marocaine d'autonomie signifie jusque-là que les Etats de cette Union soutiennent l'Espagne dans son choix rationnel, juste et stratégique, en attendant que ce soutien s'exprime sous la forme d'une adhésion totale de l'UE''.
''Il n'y a rien de honteux à ce que l'opinion publique au sein de l'Union européenne exige d'en finir avec la logique ''deux poids, deux mesures'' dans la défense de l'intégrité territoriale de leurs pays et leur souveraineté nationale'', relève-t-il, notant pour exemple que ''l'Ukraine vient à peine de soumettre sa demande pour l'adhésion à l'Union européenne, le 28 février dernier, alors que le Maroc bénéficie depuis bien longtemps d'un statut avancé au sein de cette Union''.
Abdelhamid Jmahri relève, à cet effet, que ''l'opinion marocaine n'arrive toujours pas à admettre que les protocoles au sein de l'Union européenne permettent à ce jour la présence d'une entité fantomatique sans Etat, sans peuple et sans territoire, au même niveau que le Royaume du Maroc''.
Et de conclure que ''l'Union européenne qui a longtemps soutenu l'Espagne contre le Maroc, se doit aujourd'hui de se tourner vers un partenariat stratégique avec le Maroc, lequel partenariat ne peut être possible qu'à travers la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire''.