-
Racisme structurel et institutionnel: Une discrimination silencieuse mais omniprésente que subissent les Marocains et autres groupes racialisés en Europe
-
Amina Bouayach : Le Maroc, un acteur majeur dans le domaine des droits de l’Homme au niveau continental
-
El Hassan Daki : Les droits de l’Homme et la prévention de la torture, une priorité première de la politique pénale
-
Une délégation de Sénateurs américains reçue par le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
-
Nasser Bourita s’entretient avec une délégation sud-africaine de l'ANC et des Sénateurs américains
Les dernières audiences ont été marquées notamment par l’accord entre les parties concernées de réunir tous les documents de l’affaire depuis 1993, afin de recouper les informations disponibles et élucider le mystère de cette affaire qui ne fait que perdurer. Certes, un membre du groupe Al Adl wa Lihsan croupit depuis 2009 en prison, pour le même crime. Mais en réalité, Aït Ljid, dirigeant à l’époque d’une faction estudiantine de gauche, à savoir les basistes progressistes, avait été assassiné par un groupe d’étudiants d’obédience islamiste.
Les faits sont attestés par les deux témoins oculaires dans cette affaire et ayant déjà apporté leurs témoignages au tribunal, à savoir le chauffeur du taxi, décédé entre temps, et Haddioui Lkhammar, camarade d’Aït Ljid : dans l’après-midi du 25 février 1993, un groupe de jeunes étudiants ont intercepté un taxi, non loin du campus universitaire de Dhar Mehraz à Fès. Ils ont tout fait pour extirper deux autres étudiants à bord du taxi, en l’occurrence Mohamed Aït Ljid Benaïssa et Haddioui Lkhammar. Ils leur ont réservé un traitement des plus violents, en leur portant des coups sur la tête avec des pavés. Evacuées à l’hôpital, l’une des deux victimes décède et l’autre en deviendra le témoin historique au cours des différentes audiences au tribunal.
Cette affaire connaît également un autre procès mettant en cause quatre autres accusés, appartenant tous à l’époque du meurtre d’Aït Ljid, à la faction d’Al Islah wa Tajdid, aile politique qui sera par la suite une composante du PJD.