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La formation d'un nouveau gouvernement jouit d'un "soutien extérieur", a-t-il ajouté, faisant référence à l'Egypte, qui a tenté de jouer les médiateurs dans les négociations interpalestiniennes. Les autorités égyptiennes n'ont pas fait de commentaire.
M. Abed Rabbo a précisé que les prochaines discussions sous l'égide de l'Egypte s'ouvriraient le 16 mai comme prévu, mais le Hamas semblait également pessimiste sur les chances de succès. L'annonce de la formation d'un gouvernement "sabote les discussions sur l'unité palestinienne, c'est un grand coup porté aux efforts égyptiens et cela prouve que le Fatah n'est pas sincèrement intéressé par l'unité", a jugé Mushir al-Masri, membre politique du Hamas dans la Bande de Gaza.
Mahmoud Abbas ne contrôle plus que la Cisjordanie depuis le coup de force du Hamas dans la Bande de Gaza en juin 2007. En mars, Salam Fayyad a démissionné pour ouvrir la voie à de nouvelles discussions de réconciliation. C'est lui qui dirigerait le nouveau gouvernement, selon Yasser Abed Rabbo.
Par ailleurs, les ministres arabes des Affaires étrangères ont annoncé jeudi, au terme de leur réunion extraordinaire au Caire, qu'ils avaient l'intention de saisir la Cour internationale de justice (CIJ) pour qu'elle examine "les violations israéliennes à Jérusalem".
Dans leur communiqué final, dont l'AFP a obtenu une copie, les ministres indiquent avoir décidé "de créer un comité juridique (comprenant des experts) internationaux sous le patronage de tous les pays arabes pour préparer un dossier en vue d'une plainte devant la Cour internationale de justice".
La Ligue arabe va oeuvrer à "obtenir une décision de l'Assemblée générale des Nations unies pour charger la Cour internationale de justice d'examiner les violations israéliennes à Jérusalem", selon le texte.
La CIJ, sise à La Haye, est le principal organe judiciaire des Nations unies.
Par "violations", les pays arabes entendent notamment la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, les travaux engagés par Israël près de l'esplanade des Mosquées ainsi que les ordres de destruction de maisons arabes à Jérusalem-est.
L'ONU a appelé l'Etat hébreu à geler ces ordres de démolition, affirmant que quelque 60.000 Palestiniens étaient menacés de perdre leur logement si toutes les constructions non autorisées devaient être rasées.