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Concernant la situation dans les camps, elle est on ne peut plus explosive : arrestations, kidnappings et disparitions sont le lot quotidien des populations.
Le black-out imposé par la direction du mouvement séparatiste empêche toute information de filtrer. Cependant, nous avons appris que les derniers affrontements entre les milices et de jeunes insurgés sahraouis ont fait plusieurs blessés dans les deux rangs.
Ces derniers qui revendiquent la démission de Mohamed Abdelaziz et son équipe, dénoncent la léthargie qui caractérise la situation dans les camps et dont profitent les responsables du Front pour s'enrichir au détriment des populations. Ils dénoncent également l'exploitation, par certains dignitaires de cette hiérarchie, des autorisations que leur a concédées la direction du mouvement pour la distribution exclusive des hydrocarbures au niveau des camps. Ces dignitaires exploitent les autorisations pour détourner les citernes vers la Mauritanie où les prix des produits pétroliers sont trois fois plus chers que dans les camps.
Les derniers jours ont également connu, selon nos sources, l’invasion ides dépôts de carburant dont la rareté dans les camps est inquiétante. Le grand froid que connaît la région, accentue la cherté des produits et denrées de première nécessité.
Par ailleurs, les mêmes sources indiquent que plusieurs marches de protestations et des sit-in organisés par les contestataires dans différents camps ont été violemment dispersés par les milices du Polisario qui ont procédé à plusieurs arrestations dans les rangs des jeunes.
Nombre de jeunes gens, parmi les révoltés contre la junte d’Abdelaziz, auraient écrit au secrétaire général de l'ONU implorant son intervention dans l’espoir de mettre fin au calvaire des habitants des camps.
A noter que l'accueil chaleureux qu'avaient réservé ses pairs de l'Union africaine, au ministre marocain des Affaires étrangères, a laissé pantois Abdelaziz et ses acolytes qui, ne bénéficiant de la reconnaissance d’aucun membre du Conseil de sécurité, ni d’aucune puissance internationale et ne peuvent compter que sur quelques soutiens en Afrique et en Amérique latine, voient leur cote de popularité dans les camps chuter et leur marge de manœuvre se réduire comme une peau de chagrin.
La dernière conférence des ministres maghrébins, à Rabat, indiquent nos sources, est perçue dans les camps comme un rapprochement inéluctable entre le Maroc et l'Algérie et le relancement d'un Maghreb de cinq Etats. Ce qui ne laisse aucune place à un éventuel Etat fantoche qui ne peut exister que dans les rêves déments d’Abdelaziz.
Sur un autre plan, des sources proches de la tribu Labeihatt ont souligné que l'un des chefs de cette tribu qui tentait de rejoindre le Maroc, à partir de Bir Lahlou, en compagnie des membres de sa famille, auraient été appréhendés par des milices du Polisario et déportés vers une destination inconnue à travers le désert algérien.